Titre original : The Legend of Hercules
Date de sortie France : 19 Mars 2014
Date de sortie (USA) : 10 Janvier 2014
Réalisé par : Renny Harlin
Avec : Kellan Lutz, Gaia Weiss, Scott Adkins, Liam McIntyre, Roxanne McKee
Nationalité(s) : Américain
Genre(s) : Péplum
Durée : 1h39
Synopsis : Hercule est le fils de la reine Alcmène que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon pour renverser celui-ci une fois l’enfant devenu adulte. Amoureux d’Hébé, Hercule est trahi par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès. Le demi-dieux est exilé et vendu comme esclave. Devenu gladiateur et renversant tous ses adversaires, Hercule, avec l’aide de Sotiris, son compagnon d’armes, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu …
Bande-Annonce
Je suis allé voir La Légende d’Hercule pour 3 raisons : d’abord, j’apprécie beaucoup les péplums. Ensuite, j’adore Liam McIntyre, qui joue dans l’une de mes séries préférées le personnage principal : Spartacus. Enfin, parce que je trouve Kellan Lutz vraiment beau gosse et le voir pratiquement à poil tout le long d’un film est une pensée qui m’a beaucoup alléché ^^
Au niveau de l’histoire, tout le monde, à moins d’avoir une culture aussi vide que les huitres que j’ai mangées il y a deux semaines, connaît plus au moins l’histoire d’Hercule. Mais ce qui est intéressant avec ce film, c’est qu’il prend le parti de ne pas dépeindre l’Hercule surpuissant que nous connaissons dans toute sa gloire et ses 12 fameux travaux. Le scénariste décide de nous emmener aux origines du personnage. C’est assez louable, malheureusement, le script est très moyen. La faute à une intrigue totalement mielleuse et niaise qui met au premier plan l’histoire d’amour entre Hercule et Hebe dont tout le monde se fout éperdument. On est venu pour mater Lutz bordel, pas le voir s’éprendre de cette sombre potiche ! Le film est ainsi le théâtre d’un débordement de scènes toutes plus mièvres les unes que les autres qui ne donnent au personnage d’Hercule aucune crédibilité. Certes il est fort, mais trop niais aussi. Quant aux autres personnages, exceptés peut-être la pauvre Reine Alcmene et Sotiris, ils sont tous aussi caricaturaux les uns que les autres, entre le méchant roi, le méchant demi-frère, la princesse agaçante et j’en passe.
Au niveau de la réalisation, Renny Harlin nous a habitué dans sa carrière à des films plus au moins bons ou mauvais (parmi les bons j’en retiens un qui m’a énormément marqué étant gosse, c’est Peur Bleue), et ici il se contente du strict minimum. Son scénario est bâclé, mais heureusement la mise en scène est correcte mais pas miraculeuse. On a ainsi droit à quelques beaux plans ici et là mais ce n’est pas suffisant. Reste quelques beaux combats intéressants et jolis à voir.
Au niveau de la performance des acteurs, Kellan Lutz avait du potentiel pour le rôle, surtout vu sa carrure, et on sent qu’il s’est investi dans le rôle, malheureusement son personnage est si mal écrit que l’acteur rendu célèbre grâce à Twilight ne peut rien faire à part sauver les meubles. Liam McIntyre de son côté est plutôt convainquant en Sotiris, et c’est avec plaisir qu’on le retrouve au cinéma après la fin de Spartacus ! Les autres acteurs font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont, notamment Scott Adkins en Roi Amphitryon, et Roxanne McKee en Reine Alcmene. Liam Garrigan est lui très peu convaincant en Iphicles. Il a au moins un mérite : on a constamment envie de le baffer tout le long du film.
La musique signée Tuomas Kantelinen était assez sympathique sans être transcendante.
En bref, Le Légende d’Hercule est un film très moyen, que j’aurais plutôt vu sortir en Direct to DVD qu’au ciné, surtout quand on voit le bide monumental qu’a été le film au box office. Entre scènes mielleuses ou débiles (le héros qui se sert d’un fouet électrique pour balayer une centaine d’ennemis, une bonne façon de se débarrasser d’une séquence pour éviter de filmer des combats), le film ne parvient pas à insuffler de charisme au héros et se retrouve au final plus calibré pour des ados. Pas assez sombre et trop édulcoré sans doute !