Archives pour la catégorie Loups-Garous

[Cinéma] Mon avis sur Big Bad Wolf / L’Ordre du Loup

Titre Original : Big Bad Wolf
Date de sortie (France) : 06/07/2009
Date de sortie (USA) : 25/10/2006
Réalisé par : Lance W. Dreesen
Avec : Trevor Duke-Moretz, Kimberly J. Brown, Richard Tyson, Sarah Aldrich, Christopher Shyer
Durée : 1h35

Synopsis : Derek, un étudiant timide de première année se rend au chalet de son beau-père pour y faire la fête avec ses amis et Sam, sa petite amie. Mais les festivités tournent au massacre quand ils sont attaqués par un loup-garou. Derek et Sam arrivent à s’échapper des griffes de la bête. Ils ne vont pas tarder à découvrir un terrible secret quant aux origines du monstre.

Bande-Annonce

Mon avis : L’Ordre du Loup fait parti des quelques films de loups-garous que je me suis achetés dernièrement pour compléter ma collection sur ce thème =) Je dois dire qu’au vu de la bande-annonce et du résumé, au pitch ultra-classique, je n’en attendais pas grand chose, et tant mieux.

Côté histoire, un début peu original, où on nous introduit le héros, Drake, qui s’apprête à partir avec ses amis faire la fiesta dans la cabane de son beau-père, perdue au milieu de nul-part. Franchement, ils n’auraient pas pu aller ailleurs pour faire la fête lol ? Néanmoins, j’ai été surpris, car je m’attendais à ce que cette histoire de soirée tournant au massacre par un loup-garou constitue l’ensemble du film. Or, il n’en est rien, puisque cet évènement n’accapare que les 1/4 du long-métrage. Concernant la suite des évènements, il s’agira pour Derek et son amie Sam de découvrir qui se cache derrière le loup-garou ! Malheureusement, là où on pouvait s’attendre à devoir tenter de percer le mystère jusqu’à la toute fin, le scénario se contente de nous livrer assez rapidement l’identité du coupable, ce qui casse un peu la tension du film. Dans l’ensemble, l’histoire est par moment assez lente et peu rythmée, et c’est le principal défaut du film.

L’autre grand défaut, c’est le loup-garou en lui-même. Alors certes, le film affiche son originalité par le fait que ce lycanthrope puisse parler en étant transformé, et ce dernier s’avère être assez pervers sur les bords, ce qui donne lieu à quelques moments comiques faisant lorgner le film du côté de la comédie horrifique. L’idée aurait été bonne si le design du loup-garou n’avait hélas pas été aussi moisi ! Il est tellement ridicule qu’il n’inspire aucune crainte, et prête même plutôt à rire (après tout, c’était peut-être le but recherché ?). Néanmoins, on peut saluer l’effort des costumiers d’avoir opté pour des effets pratiques plutôt que de tomber dans le tout virtuel. D’ailleurs, une seule scène a recours aux images de synthèse, celle d’une brève transformation (assez peu réussie d’ailleurs, la faute sûrement à budget très serré).

Côté casting, on se retrouve clairement avec des acteurs de seconde zone, voire de troisième zone. Rien de transcendant dans le jeu, mais on retiendra tout de même les prestations sympathiques de Kimberley J. Brown (Sam), un poil rebelle, et de Sarah Aldrich, peu présente mais touchante.

N’espérez pas non plus grand chose de la mise en scène qui est plutôt banale et sans prise de risque, tout comme la bande-son n’ayant rien de fantastique. Toutefois, les amateurs de gore seront servis avec quelques beaux moments sanglants !

En conclusion, un film de loup-garou Direct-to-Video qu’il faut voir si vous aimez le sujet, mais n’en attendez pas grand chose. Il reste sympathique, mais les autres seront sûrement déçus.

P.S. : Fun-fact assez drôle, l’acteur principal, Trevor Duke-Moretz, est le grand frère de l’actrice Chloë Grace Moretz (Kick-Ass, La 5ème Vague, etc.) !

[Littérature Gay] Mon avis sur Les Loups de Riverdance – Tome 2 : Léo de H.V. Gavriel

Auteur : H.V. Gavriel
Éditeur : Milady
Nombres de pages : 480
Date de parution France : 10/07/2015

Résumé : Léo a bien grandi depuis que son père a abandonné son rôle d’alpha de la meute de Riverdance. À présent avocat, père d’une petite fille et divorcé, le jeune homme est écartelé entre ses rêves et la réalité, ses désirs et ses responsabilités. Difficile de choisir sa voie quand tant de gens attendent autant de vous. Cependant des enlèvements d’enfants métamorphes ne vont pas lui laisser le choix. Pas plus que sa rencontre avec Zacharie Blackhawke. Un bel indien sexy, arrogant et sauvage, qui va faire découvrir à Léo des facettes insoupçonnées de sa propre personnalité …

Mon avis : C’est avec plaisir que je me suis lancé dans la lecture du second tome des Loups de Riverdance, après un premier tome réussi de H.V. Gavriel malgré quelques longueurs. Vous pouvez d’ailleurs retrouver ma critique du premier volet en cliquant ICI.

Tout d’abord, plusieurs choses sont à prendre en considération. On aurait pu imaginer que l’auteure poursuive sa saga avec le personnages de Lucas en tant que protagoniste principal. Il n’en est rien puisqu’elle a au contraire choisi d’utiliser un nouveau personnage, qui n’est pas un inconnu pour autant, car il s’agit de Léo, déjà apparu dans le premier opus. Pour ceux qui auraient oublié, Léo est le fils de Marcus, ex-Alpha de la meute de Riverdance, avec qui Lucas coule désormais des jours heureux. L’autre petite particularité, c’est que l’auteure a effectué un bon dans le temps de sept ans, ce qui fait qu’on retrouve un Léo maintenant plus âgé, sur la fin de la vingtaine, et devenu avocat. Deux partis-pris scénaristiques intéressants qui permettent de ne pas s’ancrer dans un chemin tout tracé, même si cela peut ne pas plaire aux lecteurs qui préfèrent suivre un seul et même héros. Personnellement, cela ne m’a pas dérangé.

Comme d’habitude, la plume d’H.V. est très belle et fluide à lire. Il reste certes certains passages très descriptifs et qui trainent un peu en longueur, manquant de dialogues ou d’animations, tels que ceux nous dépeignant les pensées du héros, mais on est loin des longs passages à vide du premier tome qui rendaient parfois la lecture éprouvante. Il y a aussi une chose qu’H.V. maîtrise bien, c’est la description psychologique de ses personnages, qui, il faut le souligner, est toujours très fouillée. On peut vraiment les comprendre, se mettre à leur place et ressentir leurs dilemmes.

L’histoire en elle-même s’avère intéressante à suivre, sous forme d’enquête suite à la disparition de nombreux enfants issus de divers clans. L’occasion pour l’auteure d’approfondir son univers et de nous présenter de nouvelles races, comme les Ours-Garous et surtout les Vampires, ainsi que le Conseil Inter-Espèce. J’ai beaucoup aimé cette expansion narrative, qui permet de mieux cerner la mythologie mise en place par H.V. et d’en apprendre plus, notamment sur les Vampires. Malgré tout, j’ai trouvé que l’histoire manquait un peu de punch et de moments d’actions, et qu’elle était parfois trop centrée sur la romance entre Léo et son nouvel amant, l’amérindien Zacharie. J’aurais apprécié quelques scènes de bataille supplémentaire. L’action se déroule toujours plus au moins dans l’État de Washington, ce qui me ravis étant donné que j’y ai passé plusieurs jours en 2015. J’avais donc vraiment l’impression d’y remettre les pieds grâce à la description efficace des décors.

Voilà, ça c’est pour tout ce que j’ai apprécié dans ce second tome ^^ Maintenant, je vais m’épancher un peu plus sur les quelques points qui m’ont déplus. Pour commencer, mais ça c’est le parti-pris de l’auteure de représenter ses Loups-Garous de cette manière (ils ressemblent juste à de simples loups), une scène m’a un peu dérangé au début du livre. Peu après la disparition d’un enfant, Léo décide de suivre une piste odorante en se transformant en loup-garou avec l’aide de son ami Benny (qui lui garde forme humaine). Pour que cela soit discret, Léo demande à Benny de … l’attacher en laisse ! Ok, c’était probablement pour apporter une touche humoristique, mais j’ai trouvé ça dommage de ridiculiser à ce point un pauvre loup-garou ^^ Personnellement, ayant grandi avec des classiques du cinéma Lycanthrope comme The Howling ou encore An American Werewolf In London pour ne citer qu’eux, j’ai toujours considéré les loups-garous comme devant être des créatures effrayantes, puissantes et meurtrières, du coup voir un simple loup, qui plus est en laisse, ça m’a paru peu crédible.

L’autre chose qui m’a gênée, c’est la grande différence de ton avec le premier tome. Là où l’histoire de Lucas était sombre à souhait, et où le romantisme était justement dosé, j’ai eu l’impression de me retrouver avec ce second tome dans une soupe de mièvrerie interminable. Que ce soit pour l’histoire entre Léo et Zach, parfois sérieusement gnan-gnan, ou les scènes atrocement niaises avec les enfants présents en surnombre du début à la fin (je ne peux plus voir en peinture ni Lily-Rose, ni Cody). Bon, ça, la pauvre H.V. n’y peut rien, c’est juste moi qui déteste les gosses ah ah, ou du moins, pas représentés de cette manière trop gaga.

Pour conclure, j’ai bien aimé ce second tome, certes moins que le premier, en raison des diverses petites choses qui m’ont gênées comme évoqué plus tôt. Reste quand même la belle plume d’H.V., qui a au moins eu le mérite de souhaiter emmener les lecteurs vers une orientation narrative et un ton un peu différents, qui pourra plaire ou déplaire à certains. Oh, et j’oubliais de le préciser, H.V. n’oublie pas non plus les gourmands avec de nombreuses et denses scènes de sexe qui raviront les amateurs hé hé. En tout cas, au vu de son résumé, je pense que je vais bien apprécier le troisième tome (le capitaine Zankov et le stoïque Logan, mmmmh, ça risque d’être sympa !).

[Cinéma] Mon avis sur Howl

 

Titre Original : Howl
Date de sortie (France) : 10/01/2017
Date de sortie (USA) :16/10/2015
Réalisé par : David Hayter
Avec : Ed SpeleersHolly WestonShauna MacdonaldElliot CowanSam Gittins
Durée : 1h29

Synopsis : Dans un train de banlieue londonienne, à la tombée de la nuit, le voyage se transforme en cauchemar lorsqu’un jeune contrôleur et un groupe de voyageurs se retrouvent à devoir lutter à mort contre une créature maléfique et terrifiante …

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Mon avis : Nouvelle chronique sur un film de loups-garous, le récent Howl, qui nous vient tout droit du Royaume-Uni. J’entends parler de ce long-métrage depuis sa sortie là-bas, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le visionner. En ayant entendu de bons échos, je me suis décidé à me le prendre sur Amazon.

Grosse déception et incompréhension tout de même, le film n’est disponible qu’en DVD en France ! J’ai été assez ébahi de découvrir qu’en France, en 2017, un éditeur pouvait encore sortir un film récent uniquement en DVD. Pas même une version Blu-Ray ! Et à l’heure de la haute-définition, ça devrait même plutôt être l’inverse, ce film ne devrait être dispo qu’en Blu-Ray. Franchement, à part quelques irréductibles, tout le monde est passé à ce format. On a l’impression de revenir dix ans en arrière Oo. D’autant plus que la seconde déception, c’est la qualité de l’image sur ce DVD : elle est vraiment dégueulasse durant certains passages, et on sent bien que le film a été compressé. Une version haute-définition aurait permis d’ajouter plus de détails et d’éviter ces désagréments malvenus, surtout en 2017.

Bon, pour passer ce petit problème, sachez que j’ai passé un excellent moment devant Howl ! Les britanniques nous ont habitué depuis plus d’une décennie à quelques beaux bijoux horrifiques, parmi lesquels Dog Soldiers, The Descent ou encore Doomsday pour ne citer qu’eux. Et cette tendance se poursuit avec Howl.

Avant le visionnage, il faut tout de même savoir que ce film a été réalisé avec un budget assez serré, et pourtant, il s’en sort à merveille. En effet, doté d’une ambiance sombre, d’une situation effrayante à souhait (qui rêverait que son train tombe en panne au beau milieu d’une forêt en rase campagne ?), ainsi que d’un casting convaincant, le film a tout pour plaire aux amateurs de loups-garous.

Les scénaristes ont fait le pari de proposer cette situation originale, et ça paye. L’histoire fonctionne très bien, et rapidement, nous sommes plongés dedans, impatients de découvrir ce qui va bien pouvoir arriver à ce groupe de passagers pris au piège. Car les pauvres ne vont en effet pas tarder à découvrir que leur train, en plus d’être à l’arrêt, est également pris d’assaut par un loup-garou meurtrier. Les personnages principaux sont assez bien développés avec un minimum de background, et le film excelle à montrer comment chacun peut réagir dans ce genre de situations : garder son calme, piquer une crise, s’en prendre aux autres, s’échapper, sacrifier autrui. Finalement, le loup-garou dépeint n’est pas la seule menace présente, puisque le comportement de chaque protagoniste l’est tout autant.

La réalisateur Paul Hyett met en scène avec brio cette trame, créant une ambiance ténébreuse et angoissante, celle de la forêt nocturne, abritant mille et une créatures de nos cauchemars les plus sombres. Cela n’a pas dû être évident de tourner les trois quarts du film dans un train reconstitué, et pourtant, ça reste crédible, d’autant plus que la tension monte d’un cran lorsque le loup-garou commence à assiéger puis à vouloir pénétrer dans le train pour croquer ces chers passagers.

Le casting est constitué de Ed Speelers, notamment vu dans Eragon ou plus récemment dans Downton. Parmi les têtes connues, on retrouve également Shauna Macdonald, héroïne inoubliable du diptyque The Descent. Fait également une brève apparition Sean Pertwee, qui a déjà combattu les loups-garous dans Dog Soldiers, mais dont le destin est ici rapidement scellé. Dans l’ensemble, le casting est convaincant, et chaque acteur parvient à nous faire ressentir l’ambiance étouffante en huit-clos du train en panne.

Côté musique, celles-ci sont assez discrètes mais efficaces dans les moments clefs. On retiendra  le thème principal, très joli.

Au niveau des loups-garous, leur design est assez recherché pour un film à petit budget, et celui-ci ne sombre nullement dans les faux-pas qu’ont pu commettre certains autres films du même genre dernièrement, avec des lycanthropes ridicules (Wolves, The Howling : Reborn). Le réalisateur a souhaité que les loups-garous conservent une apparence humaine, tout en incorporant certaines caractéristiques animales. Point de museau allongé, mais une gueule béante remplie de crocs garnis ainsi que des jambes musclées et lupines, le tout accompagné d’un physique imposant ainsi que d’yeux jaunes brillants qui donnent lieux à quelques scènes bien creepy dans les ténèbres de la forêt.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé ce petit bijou sans prétention très original et intéressant. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant pris mon pied devant un film de loups-garous (probablement depuis Underworld et Dog Soldiers), et je vous le recommande chaudement ! L’ambiance est angoissante, les moments de gore ne sont pas oubliés, la tension monte crescendo, et on a même le droit à quelques rebondissements qui jalonnent le film. Bref, un excellent cocktail, on en redemande !

[Cinéma] Mon avis sur Wolves

Titre Original : Wolves
Date de sortie (France) : 03/03/2015
Date de sortie (USA) :14/11/2014
Réalisé par : David Hayter
Avec : Lucas Till, Jason Momoa, Merritt Patterson, Stephen McHattie
Durée : 1h31

Synopsis : Contraint de prendre la route après le meurtre de ses parents, Cayden erre, perdue, sans but … Jusqu’à ce qu’il rencontre un fou nommé Wild Joe, qui le met sur la route de la sinistre ville de Lupine Ridge, où il traquera les vérités de son histoire. Mais le chasseur ne finira-t-il pas par être le chassé ?

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Mon avis : Nouvelle petite chronique sur un film de loups-garous, plus précisément Wolves. Ce film nous vient du réalisateur David Hayter, surtout connu en tant que scénariste de X-Men 2 et Watchmen. Il signe également ici le scénario de ce film lycanthrope.

Les prémices de l’histoire sont des plus classiques : Cayden, le héros, ne tarde pas à découvrir qu’il est un loup-garou, après avoir notamment massacré sa famille adoptive sans le vouloir. Cayden va alors prendre la fuite et tenter de percer le mystère de ses origines en se rendant à Lupine Ridge, ville où réside une ancienne assemblée de loups-garous dirigée par Connor, l’Alpha.

J’ai moyennement apprécié ce film, pour plusieurs raisons. La mise en scène est tout à fait banale et le réalisateur ne s’est pas vraiment foulé. Mais le pire reste à mon sens le design des loups-garous eux-même qui est franchement ridicule, et peu effrayant. Ils tiennent plus du Sasquatch que du lycanthrophe. Mais bon, voyons le côté positif des choses : au moins on ne se tape pas les sempiternels « simples » loups que l’on croise trop souvent dans les séries et les livres, et qui, à mon sens, n’ont rien de loups-garous !

Le jeu des acteurs est passable. Lucas Till s’en sort plutôt bien en jeune loup-garou perdu. Jason Momoa surjoue un peu trop son rôle d’Alpha à tel point que ça en devient parfois grotesque, même s’il dégage une certaine prestance. Stephen McHattie est plutôt convaincant. Quant à Merritt Patterson, je l’ai trouvée plate.

Le scénario, malgré quelques rebondissements arrivé au dernier tiers, ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a tout de même un semblant de développement sur la mythologie lycanthrope dans le film, ce qui est tout de même le minimum pour un long-métrage portant sur cette thématique. L’histoire n’est hélas pas exempte de quelques moments bien clichés et bidons. Les scènes de combat sont plus au moins bien chorégraphiées, ce qui relève un poil le niveau. La bande sonore m’a laissé indifférent. À vrai dire, on ne le remarque pas vraiment, et je n’ai pas retenu de compositions mémorables.

Pour être franc, Wolves m’a plutôt fait penser à un épisode de série de style Teen Wolf, mais en version long-métrage, et en moins bien. On sent un cruel manque de budget derrière tout ça, ce qui est dommage car l’idée de base avait malgré tout un certain potentiel. Mais un manque de budget ne signifie pas forcément que les choses doivent forcément être mauvaises. Il suffit de regarder, par exemple, l’excellent Dog Soldiers de Neil Marshall pour s’en convaincre.

Bref, vous l’aurez compris, Wolves ne m’a pas vraiment impressionné. Le film ne cherche pas à réinventer les codes de la mythologie lycanthrope, et j’aurais apprécié une ambiance un poil plus sombre et horrifique.

Si vous avez également visionné ce film, n’hésitez pas à laisser votre avis en commentaire 😉

[Cinéma] Mon avis sur The Howling : Reborn (Full Moon Renaissance)

Titre Original : The Howling : Reborn
Date de sortie (France) : 02/05/2012
Date de sortie (USA) : 18/10/2011
Réalisé par : Joe Nimziki
Avec : Landon Liboiron, Lindsey Shaw, Ivana Milicevic
Durée : 1h28

Synopsis : À la veille de l’obtention de son diplôme de fin d’études, le solitaire Will Kidman sort enfin avec la fille de ses rêves, Eliana Wynter. Mais il découvre au même moment un sombre secret en rapport avec son passé. En effet, Will appartient à un clan de lycanthropes et il est sur le point de se transformer en loup-garou. Une meute désire justement le tuer, lui et sa nouvelle petite amie …

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Mon avis : Étant un grand fan de loups-garous, je vais tâcher dans les semaines à venir de livrer quelques avis sur des films dédiés à ce sujet. Aujourd’hui, je vais vous parler de The Howling : Reborn (stupidement renommé Full Moon Renaissance en France …), qui est en réalité le huitième opus de la célèbre saga Hurlements, initiée avec l’excellent premier volet culte de Joe Dante en 1980. J’ai été assez surpris en 2011 de découvrir qu’un nouveau film allait sortir, puisque le dernier, le très oubliable The Howling VII : New Moon Rising, était sorti en 1995, seize ans auparavant.

J’ai enfin eu l’occasion de voir ce film il y a quelques jours. Je l’ai trouvé pour pas trop cher sur Amazon en Blu-Ray, et il rejoint donc ma collection de films de loups-garous (j’en ai profité pour faire une razia sur les derniers films sortis dans ce registre).

Ayant vu presque tous les précédents films, sauf le troisième et le sixième dont je n’ai pu visionner que quelques extraits, et ayant également lu les trois romans de Gary Brandner dont est issue la saga, je dois dire que mon avis est en demi-teinte.

D’abord, commençons par éclaircir deux points : au début, dans le générique introductif, on nous précise que le film est basé sur le second roman de Gary Brandner, The Howling II : Return of the Howling. Vraiment ? Je n’ai absolument constaté aucun point commun entre les deux oeuvres ! Aucun personnage, ni aucune intrigue du second livre n’est reprise dans ce film. Je me demande donc si cette mention n’était surtout pas là pour faire le lien avec le reste de la saga.

Car oui, cette mention est bien la seule qui puisse faire un lien. L’histoire ne fait référence à aucun des opus précédents, à tel point qu’on pourrait qualifier ce huitième volet de « reboot ». Dommage, un petit clin d’oeil au premier épisode et à Karen White aurait été sympathique.

En même temps me direz-vous, les précédents opus ne faisaient pas non plus forcément de liens entre eux, hormis les deux premiers films, et le septième qui reprend un personnage clef des opus 4, 5 et 6 dans son cliffhanger final.

Côté histoire, le film étant sorti vers la fin de la période où Twilight était en vogue, on sent que les scénaristes sont partis s’inspirer de ce côté là, puisque le casting est principalement composé de jeunes acteurs, le tout évoluant autour d’une histoire d’amour, mêlé à l’apparition de personnages mystérieux. J’ai d’ailleurs été surpris de découvrir que l’acteur principal était le même que celui qui joue le gitan lycanthrope dans Hemlock Grove. Ce n’était donc pas son premier rôle de loup-garou lorsqu’il a commencé cette série ^^ On se retrouve donc dans une situation assez typique qui se déroule dans un lycée, où Will Kidman va tomber amoureux de la jolie Eliana. Will ne va pas tarder à découvrir qu’il est issu d’une lignée de loups-garous, et qu’il se transformera à la prochaine pleine lune. Il va devoir faire face à un gang de lycanthropes adverse qui a un plan diabolique derrière la tête.

La mythologie du loup-garou est très peu développée, et ne s’accorde pas forcément avec les codes des anciens opus, puisque dans The Howling, les loups-garous sont censés pouvoir se transformer à volonté, et pas seulement durant la pleine lune (m’enfin, ça ne serait pas la première fois que des éléments de la mythologie divergent entre deux opus). Quant à leur design, il y a une certaine recherche, et ils sont plutôt réussis, mais le bas de leur costume est vraiment ridicule (le haut du corps est presque exempt de poils, tandis que les jambes et le bas ventre en sont recouverts, on dirait une espèce de pantalon). Par contre, on ne peut que saluer l’effort des créateurs qui ont en grande majorité utilisé ces combinaisons et des effets pratiques plutôt que des images de synthèse, ce qui donne un côté old school plus que bienvenu dans l’ère du tout numérique. Par contre, ne vous attendez pas à voir énormément les loups-garous, on les croise surtout vers le dernier tiers du film.

Au niveau de la mise en scène, pour un direct-to-DVD, la première moitié du film s’avère vraiment sympathique, je ne m’y attendais pas. On a le droit à quelques plans, mouvements et cadrages très inspirés, notamment durant la séquence de la soirée underground. De manière générale, la réalisation est plus que correcte pour les séquences classiques. Par contre, là où le bas blesse, et cela se ressent surtout dans le dernier tiers du film, c’est la réalisation des séquences d’action. Une catastrophe ! Les plans sont très saccadés, parfois incompréhensibles, voire complètement grotesques. La faute à un budget probablement très serré, qui ne permettait pas de mettre en place des scènes d’action travaillées, à la Underworld dans le même registre par exemple. Cette mise en scène est sans doute là pour servir de cache-misère.

En ce qui concerne la prestation des acteurs, heureusement elle est plus que correcte. Landon Liboiron s’en sort plutôt bien dans son rôle de personnage principal. Lindsay Shaw quant à elle parvient à semer le doute dans nos têtes au sujet de sa véritable nature, et pour finir j’ai trouvé Ivana Miličević diablement sexy et provocante dans son rôle d’enfoirée de service.

Dernier point, la bande-sonore, qui était elle aussi assez chouette ! En plus de la musique principale, composée par Christopher Carmichael et Mark Yaeger, on retrouve pas mal de musiques de groupes et chanteurs indépendants peu connus qui collent bien à l’ambiance. Ça m’a permis de découvrir notamment la chanteuse Azam Ali et ses musiques envoûtantes Smile

Pour conclure, The Howling : Reborn part d’une bonne idée assez intrigante (je ne veux pas la spoiler) révélée vers le derniers tiers. Le réalisateur s’en sort plutôt bien dans la majeure partie du temps, comme les acteurs. Malheureusement, je pense que ce qui a ruiné le film, c’est probablement le gros manque de moyen, qui a empêché de développer correctement le tout et de créer de bonnes séquences d’action qui auraient assurément relevé le niveau ! Ce qui donne un résultat assez moyen et passable. À voir quand même si vous êtes fan de loups-garous Wink La fin étant ceci dit très ouverte, je me demande si on aura un jour droit une suite …

Mon avis sur le roman L’Année du Loup-Garou de Stephen King

 

Titre Original : Cycle of the Werewolf
Auteur : Stephen King
Éditeur : Albin Michel
Nombres de pages : 128
Date de parution France : 04/03/1986 (Réédité le 02/11/2012)
ISBN-13 : 9782226245120Résumé : Quand arrive la pleine lune, une peur sans nom s’empare des habitants de Tarker Mills, petite bourgade tranquille nichée au creux des profondes forêts du Maine. Tous entendent, derrière la plainte du vent, des grondements de fauve auxquels se mêlent encore les échos d’une voix humaine. Le monstre est là. Qui tuera-t-il ? L’horreur commença en Janvier sous la lueur glacée de la pleine lune. Un premier hurlement insoutenable déchira la nuit. C’était le début de l’année du Loup-Garou.

Mon avis : J’aimerais vous présenter aujourd’hui un livre que j’ai déjà lu par le passé sous une édition différente. Cette édition s’intitulait alors Peur Bleue. Toutefois, l’ouvrage d’origine de King s’appelle en réalité L’Année du Loup-Garou.

Il s’agit d’un livre qu’il a publié en 1983 sous le titre Cycle of the Werewolf. Il a pour origine une commande faite par un éditeur qui demanda à King d’écrire une histoire en 12 chapitres de 500 mots maximum. King eut alors l’idée d’utiliser le thème du loup-garou pour son histoire, puisque nous avons environ 12 pleines lunes par an. Le résultat est donc que le livre est divisé en 12 chapitres, chacun d’eux s’intéressant à un mois en particulier, à commencer par Janvier, puis Février, Mars, etc. jusqu’à Décembre qui clôture l’ouvrage. Par ailleurs, il fut également demandé au dessinateur Bernie Wrightson de réaliser plusieurs illustrations à partir de l’histoire de King pour accompagner le récit.

Au début, King commença à rédiger l’histoire en respectant la limite de 500 mots, mais rapidement il s’aperçut néanmoins que cela le bloquait et ne lui permettait pas de développer suffisamment l’histoire. En accord avec l’éditeur, il fut par conséquent décidé de laisser plus de liberté à King quant à la longueur des chapitres.

Le succès du livre aidant, une adaptation cinématographique fut commandée pour sortir en 1985 sous le titre de Silver Bullet (Balle d’Argent), renommée Peur Bleue en France. Le scénario fut rédigé par King lui-même. Je vous invite d’ailleurs à découvrir le topic du film sur notre forum, ici : http://underworld.forumactif.fr/t1367-peur-bleue-stephen-king-s-silver-bullet#29195 Par la suite, le livre fut réédité sous le titre du film (Silver Bullet / Peut Bleue), sans les illustrations de Wrightson, mais avec des images tirées du long-métrage ainsi que le scénario de celui-ci en complément du roman. C’est cette dernière édition que j’ai lue il y a très longtemps.

Toutefois, j’ai décidé de me refaire l’histoire dernièrement en commandant sur Amazon l’édition originale, à savoir « L’Année du Loup-Garou », accompagnée des fameuses illustrations. Ce qui surprend d’abord, c’est que le livre n’est pas au format poche ou broché, en réalité il est de taille 21x28cm, ce qui permet aux illustrations d’être affichées tout en grandeur.

La particularité du livre d’être divisée en 12 chapitres représentant chacun un mois permet au récit d’être mené d’une manière assez originale et d’introduire de nombreux personnages différents, même si vers le milieu du livre certains reviennent plus en avant que d’autres tels que Marty Coslaw et le révérend Lester Lowe.

Avec L’Année du Loup-Garou, on est plus dans le récit descriptif que dans la psychologie des personnages. C’est un roman d’horreur et d’épouvante dans la plus pure tradition qui soit, bien mené par Stephen King qui maîtrise de main de maître le sujet. Tout le mystère du livre tient dans le fait de découvrir qui peut bien se cacher derrière le loup-garou qui chaque mois assassine de pauvres innocents dans Tarker Mills. Je savais qui était le coupable, connaissant déjà l’oeuvre, mais c’est toujours plaisant de redécouvrir l’histoire et son suspens.

Comme chaque chapitre constitue à lui seul une petit segment indépendant, on ne s’ennuie pas une seule seconde et le récit est agréablement bien aéré. Quant aux illustrations de Wrightson, elles accompagnent à merveille l’ensemble, et sont vraiment magnifiques. Elles dépeignent chacune une scène clef de l’histoire. Il y en a environ 2/3 par chapitres. Ça change de ce qu’on a l’habitude de voir.

Le seul bémol pour moi est la mythologie du loup-garou qui est assez peu explorée. On ne sait pas trop comment le coupable est devenu ainsi, les explications restant floues et peu claires à ce sujet. Mais cela permet aussi de garder une part de mystère. Concernant le loup-garou en lui-même, il est décrit comme je les aime. Très grand, bipède, féroce. Pas un vulgaire lou-loup de pacotille.

Bref, si vous êtes fans de loups-garous, je vous recommande cet ouvrage du maître Setephen King, présenté de manière originale, vous ne serez pas déçu. Ça vaut le détour Wink

P.S. : Voici une des illustrations de Bernie Wrightson issue du livre pour vous donner une idée de son style Smile