Bonjour à tous ! Voici venir le deuxième billet de ma rubrique « Mes Dernières Lectures », où je vous livre un avis concis des derniers livres que j’ai lus et pour lesquels je n’ai pas fait un article à part entière, en espérant que cela vous apporte peut-être quelques idées de lecture 😉
Maisons Hantées et Autres Lieux Étranges en Nord-Pas-De-Calais – Ludivine Fasseu
Résumé : De Dunkerque à Lille, en passant par les Flandres, l’Avesnois où le marais audomarois, fief de la fameuse Dame Blanche, l’auteur est partie sur les traces de lieux étranges et de maisons dites « hantées », se laissant conter des histoires qui font froid dans le dos. Elle évoque dans ce livre la maison d’Hem, qui a fait à plusieurs reprises les gros titres de la presse nationale, des histoires d’esprits frappeurs à Béthune, Bavay ou Camphin-en-Pévèle, des phénomènes inexpliqués à Wervicq, une maison maudite à Lambersart … Que l’on y croit ou pas, les histoires de maisons hantées ont toujours fait partie de la vie des villes et villages de la région.
Mon avis : Voici un ouvrage qui m’a été offert par ma sœur il y a bien trois ans à Noël. Je dois admettre que j’étais un peu surpris par ce cadeau au départ, mais comme j’adore les histoires d’esprits et les faits étranges, ce n’était pas un mauvais choix de sa part ^^ Comme d’habitude, il m’a fallu un certain temps avant de m’y mettre, étant donné mes retards de lecture, et à l’heure où j’écris ces lignes, cela fait déjà plusieurs mois que j’ai terminé le livre. Maisons Hantées et Autres Lieux Étranges en Nord-Pas-De-Calais s’avère être un ouvrage très intéressant, où on découvre avec curiosité les différentes histoires les plus connues de lieux hantés de ma région natale. Pour la construction de son livre, l’auteure a choisi de s’intéresser à un cas précis pour chaque chapitre, ce qui facilite la lecture, plutôt que de tout mélanger à droite et à gauche. Pour chaque histoire, elle détaille en précision les faits constatés (on sent qu’il y a eu un travail de terrain et pas mal de recherches), n’hésitant pas à livrer les témoignages de voisins ou même de personnes directement concernées par les phénomènes mystérieux. Le livre ne s’intéresse pas forcément à des maisons, mais aussi à des lieux divers, comme un marais supposé hanté, ou encore un ancien couvent de mon village voisin, Gosnay. Ludivine Fasseu ne s’arrête pas là. Elle ne se borne effectivement pas à énumérer les activités d’outre-tombe de ces divers endroits, mais ajoute aussi toujours des informations très intéressantes sur le contexte ou l’histoire de la ville ou de la bâtisse dont il est question. Et il faut bien avouer que certaines histoires font froid dans le dos, pour peu que l’on soit un minimum septique comme moi. L’auteure fait également intervenir différents spécialistes dans l’ouvrage, tels qu’une équipe de chasseurs de fantôme belge, ou encore une médium clairaudiente, terme que je ne connaissais même pas. Il s’agit en réalité d’une personne qui aurait la faculté d’entendre les morts plutôt que de les voir. En bref, un ouvrage bien construit et bien documenté que je recommande aux amateurs d’esprits et de fantômes.
Frankenstein ou le Prométhée Moderne – Mary Shelley
Résumé : Robert Walton, lors d’un voyage au Pôle Nord, rencontre un certain Victor Frankenstein à qui il sauve la vie. Ce dernier lui raconte le récit de sa malheureuse vie : il s’agit d’un étudiant habitant à Genève ayant découvert le secret de donner la vie. Ce dernier a créé une créature extrêmement hideuse, à ce point qu’au moment même où le monstre s’est éveillé, Frankenstein a pris la fuite. Cependant le monstre, rejeté de tous, le poursuit en tuant ses proches.
Mon avis : Voici l’un des plus grands classiques de la littérature fantastique que je n’avais pas encore lu. Je me suis dit qu’il fallait absolument corriger ça ! Et bien, que dire, le livre n’échappe effectivement pas à son titre de chef d’oeuvre. L’ouvrage de Mary Shelley est brillant et mené de main de maître. Le récit est composé de plusieurs couches et sous-couches d’histoires qui s’entremêlent les unes aux autres, au travers de lettres et de journaux intimes notamment. On y découvre ainsi le point de vue de nombreux personnages, avec en première ligne bien entendu le Docteur Frankenstein, mais aussi sa célèbre créature. Bien au-delà du simple récit de science-fiction, le livre s’intéresse à des thèmes primordiaux, dont certains avant-gardistes, comme les dangers que peuvent éventuellement représenter la science (l’homme qui essaye de devenir un dieu en façonnant un homme à son image). Mais aussi le rejet d’autrui en raison de ses différences, l’amour, la haine, l’amitié, les liens qui unissent ou séparent religion et science, etc. En clair, une expérience qui tourne au drame et à l’horreur, et une histoire saisissante. À lire sans attendre !
Dark Elite – Tome 1 : Magie de Feu – Chloe Neill
Résumé : Lily Parker est la petite nouvelle au lycée privé Sainte-Sophia. Ses parents sont partis pour deux ans à l’autre bout du monde … en la laissant dans ce pensionnat d’adolescentes riches et snobs. Heureusement, la compagne de chambrée de Lily détonne dans le paysage : Scout est excentrique et connaît les lieux comme sa poche. Mais elle lui dissimule des choses … Ses mystérieuses activités nocturnes intriguent Lily qui va tout faire pour découvrir ce qui se trame dans les sous-sols de Sainte-Sophia.
Mon avis : Un livre acheté il y a quelques temps (en 2014), mais comme j’ai tellement de romans en attente, je ne l’ai lu que récemment. Je l’avais pris car je voulais découvrir quelques romans dédiés à la sorcellerie pour mes futurs écrits, autre que du Harry Potter, la seule saga que je connaissais à ce sujet (même si j’ai lu d’autres romans bit-lit / urban fantasy où la magie était présente). Je n’avais pas fait attention au nom de l’auteure, et c’est avec plaisir en le commençait que je me suis rendu compte qu’il s’agit de Chloe Neill, de qui j’ai déjà lu Les Vampires de Chicago, également présent dans cette rubrique. Malgré tout, j’ai un peu moins accroché avec Magie de Feu qu’avec son précédent roman. L’auteure est décidément une amoureuse de Chicago, puisque son livre se déroule à nouveau dans cette ville. L’histoire met beaucoup plus de temps à se mettre en place que dans les Vampires de Chicago. Il faut ici attendre au moins la moitié du roman avant que les choses sérieuses ne se mettent enfin en place, et pratiquement la fin pour que l’action s’invite dans le récit. On sent que Chloe Neill a voulu poser les bases en vue des futurs tomes. Comme à son habitude, l’auteure place beaucoup de références au monde réel et à la pop-culture, en citant des séries ou des oeuvres en vogue, comme Gossip Girl, Harry Potter, lors de dialogues comiques. Même si j’ai bien apprécié le roman dans son ensemble, j’aurais préféré un peu plus de profondeur, et un peu moins de mièvrerie. Beaucoup de choses arrivent comme un cheveu sur la soupe, et Lily, le personnage principal, ne s’en étonne que peu et prend le tout un peu trop facilement. Dans le même ordre d’idées, Lilly devient un peu trop vite « meilleure amie » avec Scout à mon goût, probablement dû au rythme parfois trop rapide, l’auteure ayant dû à la fois développer son univers tout en mettant en place les relations en un seul tome. Néanmoins la magie est abordée de manière moderne, ce qui m’a plu, sans que soient impliqués baguettes magiques et balais volants. Je verrai bien si ce sentiment mitigé me suit dans le deuxième tome ou si les choses gagnent un peu en profondeur.
Culture Zombies – Matt Mogk
Résumé : 1968. Les monstrueuses créatures sorties de la terrifiante imagination de George A. Romero furent un véritable choc traumatique pour le public. L’impact fut tel que beaucoup demeurèrent littéralement trop apeurés pour décoller de leur siège, une fois le générique de fin terminé et les lumières rallumées. Ils se masquaient les yeux et criaient à pleins poumons, priant pour que le cauchemar prît fin. Quand enfin la séance s’acheva, ils s’en retournèrent acheter un autre ticket de cinéma. Le zombie moderne était né. Le zombie est devenu aujourd’hui le porte étendard de la pop culture mondiale et se décline sur tous les supports, de la bd aux jeux vidéo en passant par les films, plus qu’une mode ce livre vous livre tous les secrets du genre. Préface de Max Brooks. Contient 16 illustrations jamais publiées de Frederik Peeters parues sur son blog ‘Portraits as living dead’.
Mon avis : Tout comme Maisons Hantées, voici un ouvrage qui n’est pas un roman. Il s’agit plutôt d’une sorte d’encyclopédie et de guide sur le thème des Morts-Vivants, un sujet que j’affectionne tout particulièrement. Ce guide, d’environ 300 pages, est excellent en tout point, et je le recommande chaudement à quiconque souhaiterait développer sa culture au sujet des zombies (après tout, n’est-ce pas le titre du bouquin ?). Le livre est divisé en plusieurs parties. La première explique de manière simple et compréhensible le fonctionnement du mort-vivant d’une manière générale, et quels sont les différents types de zombies que l’on peut rencontrer, mais aussi comment la version moderne que nous connaissons tous est née. Tout amateur de zombies le sait parfaitement, c’est grâce au mythique La Nuit des Morts-Vivants de Romero que tout a commencé. C’est lui qui a posé les bases de cette créature que nous connaissons tous et qui fait parti intégrante de l’univers fantastique actuel. La seconde partie va s’intéresser aux morts-vivants dans les différents médias (cinéma, télévision, jeux vidéo, romans, BDs et comics, etc.) et dresser un portrait sur la manière dont les zombies y sont traités et représentés. Enfin, la dernière grande partie s’intéresse à un sujet improbable mais pourquoi pas plausible un jour : comment réagir en cas de pandémie zombie ? Matt Mogk nous livre alors tous ses secrets afin de garantir au mieux notre survie (quel arme choisir, faut-il rester en groupe ou seul, mieux vaut-il bouger ou rester au même endroit, etc.). Un guide très complet et très bien réalisé.
Harry Potter à l’École des Sorciers – J.K. Rowling
Résumé : Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry Potter se révèle un sorcier doué. Mais un mystère entoure sa naissance et l’effroyable Voldemort, le mage dont personne n’ose prononcer le nom.
Mon avis : Pour le dernier ouvrage présenté dans la chronique, le seul roman Harry Potter que je n’avais pas encore lu ! Laissez-moi vous expliquer : ma mère me l’avait offert pendant les vacances d’été 2001 (ouch, il y a 15 ans xD J’en avais 11 !). J’avais commencé à le lire, mais j’ai rapidement laissé tombé. Ne me demandez pas pourquoi, je ne m’en souviens plus ! Quatre ou cinq mois plus tard sortait l’adaptation ciné, en Décembre 2001, que je me suis empressé d’aller voir. Et là, je suis tombé sous le charme de l’atmosphère d’Harry Potter. Forcément, j’ai voulu commencer à lire les bouquins. Mais, ayant vu l’adaptation du premier livre, je considérais à l’époque qu’il m’était donc inutile de le lire. J’ai donc embrayé directement avec Harry Potter et la Chambre des Secrets ! Voilà pourquoi Harry Potter 1 était le seul roman de la saga que je n’avais jamais lu entièrement … jusqu’à présent. Car oui, avec la sortie prochaine du film « Les Créatures Fantastiques », spin-off de la saga inspiré d’un court récit connexe de J.K. Rowling, j’ai décidé de me (re)faire tous les livres et les films. Je me suis donc fait plaisir en m’offrant un coffret Blu-Ray complet de la saga, et j’ai décidé qu’à chaque fois que je terminerai un livre, je regarderai le film correspondant. Revenons à nos moutons ! Que dire de ce premier opus littéraire, que rien ne prédestinait à devenir un best-seller littéraire ? D’abord, qu’il est très rapide à lire. C’est même le roman le plus court de l’heptalogie, environ 220 pages, si mon souvenir est exact (en grand format). On est assez loin des pavés de presque 800 pages que comptent certains tomes ! Pourtant, en mélangeant des ingrédients tout simples, et en utilisant des mots et des contextes fort amusants, J.K. Rowling parvient à créer un univers fantastique enchanteur et enchanté, à même de ravir aussi bien les petits que les grands. L’histoire est limpide, logique, facile de compréhension, et on se retrouve très rapidement entraîné dans les jolies descriptions de Poudlard et de ses alentours. Ce que j’apprécie chez l’auteure, c’est qu’elle a véritablement cherché à ancrer la magie dans le monde réel, apportant une touche contradictoire de sens dans un monde fait de sorts, de balais volants et de potions. Elle reprend aussi tous les éléments les plus connus de la sorcellerie, tels que précités, et nous livre un récit à la fois touchant, merveilleux et bien construit. Les trois personnages principaux, Harry, Hermione et Ron sont au final très attachants, et on ne peut s’empêcher de toujours vouloir tourner la page afin de découvrir la suite, ce qui est le propre d’un bon livre à mon sens. Enfin, je terminerai par dire que la saga Harry Potter représente une grande part de mon adolescente. J’ai quasiment grandi avec, de la sixième jusqu’à la vingtaine, de 2001 jusqu’à 2011, avec les livres et le films ! C’est donc un véritable plaisir de se replonger dans l’univers des sorciers.