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Mes Dernières Lectures #4

Bonjour à tous ! Voici venir le nouveau billet de ma rubrique « Mes Dernières Lectures », où je vous livre un avis concis des derniers livres que j’ai lus et pour lesquels je n’ai pas fait un article à part entière, en espérant que cela vous apporte peut-être quelques idées de lecture 😉


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Saga Erica Falck – Tome 1 : La Princesse des Glaces – Camilla Läckberg

Résumé : Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête, Erica est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point – et sur beaucoup d’autres –, l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d’un peintre clochard – encore une mise en scène de suicide …

Mon avis : Cela fait plusieurs mois qu’une amie me parlait de cette saga policière écrite par l’auteure suédoise Camilla Läckberg, m’en ventant les mérites. Ayant adoré et dévoré chaque tome de la trilogie Millénium de Stieg Larsson, je me suis donc décidé à me lancer dans l’aventure. Et je dois bien avouer que je n’ai pas été déçu ! La première chose à savoir, c’est qu’il ne faut pas débuter ce roman en ayant à l’esprit de le comparer à Millénium, qui est la référence suédoise la plus connue. J’ai constaté dans divers avis que beaucoup de personnes s’attendaient à retrouver du Millénium en démarrant La Princesse des Glaces et ont été déçus, l’ayant trop pris comme une référence. Certes, on est dans le même registre, le policier / pollar, mais ici le ton est très différent. L’ambiance est plus légère et moins noire. Les deux héros, Erica et Patrik, sont tous deux très attachants, et on a plaisir à suivre leurs pérégrinations pour trouver le meurtrier. L’écriture de Läckberg est fluide, et son choix d’opter pour un narration externe permet de brosser le portrait de très nombreux protagonistes aux personnalités bien différentes, voire parfois amusantes. L’enquête en elle-même est très prenante et intéressante, si bien que je n’arrivais pas à me défaire du livre, tant je voulais avancer dans l’histoire. Elle est parsemée de mystères, de révélations, et de bouleversements bien amenés. Ce que j’ai également apprécié, c’est que l’auteure ne se concentre pas uniquement sur l’enquête, mais approfondi également la vie privée de ses personnages, et notamment d’Erica, créant quelques sous-intrigues qui pimentent le livre et sont les bienvenues. On prend également plaisir à détester certains personnages. Bref, une vraie pépite que je recommande aux amateurs de romans policiers !


Ça – Tome 1 – Stephen King

Résumé : Périodiquement, dans la petite ville de Derry (Maine), des événements tragiques se produisent : des enfants disparaissent, d’autres sont retrouvés morts, le corps déchiqueté, des incendies éclatent. Six garçons et une fille de onze ans, qui forment un groupe d’amis fidèles, traquent cette « chose » abominable qui vit dans un réseau d’égouts abandonnés et peut prendre la forme qui lui plaît, y compris celle d’un clown qui attire les enfants avec des ballons de couleur. Ils croiront être parvenus à anéantir le monstre, mais vingt-cinq ans plus tard tout recommence. Devenus adultes, les petits héros de 1958 se retrouvent pour affronter le mal à l’état pur. Une lutte longue et très périlleuse qui exige l’amour et l’amitié pour vaincre « Ça » qui, lui aussi, peut avoir peur …

Mon avis : On ne présente plus Ça (ou It en anglais), probablement l’une des histoires d’horreur les plus célèbres, que ce soit pour sa version romanesque ou son adaptation télévisée des années 90. C’est justement dans les années 90, alors que je devais avoir 5 ou 6 ans, que je me souviens avoir vu le téléfilm passer à la TV. Je me rappelle très précisément  cette scène m’ayant horrifié : au début du film, lorsque le petit George Denbrough profite du temps pluvieux pour jouer avec le bateau en papier que lui a confectionné son frère Bill, avant de se faire happer dans les égouts par l’atroce clown tueur Grippe-Sou (Pennywise en anglais). Une séquence qui m’a beaucoup marqué (« Tu veux un ballon ? »). Quelques années plus tard, ma mère m’offrit le roman, mais je ne fus pas capable de le lire à l’époque, pas par peur, mais parce que l’écriture était très particulière, et peu adaptée pour un jeune. Malgré tout, l’histoire m’a toujours fascinée, et j’ai souvent revu le téléfilm. Lorsqu’une nouvelle adaptation du roman fut annoncée pour sortir au cinéma il y a de nombreux mois, je me suis dit que cette fois, je ne pouvais plus passer à côté : il fallait que je lise Ça. Et mon dieu que je ne regrette pas. On peut qualifier ce livre de chef-d’oeuvre sans trop de risque. Stephen King montre un talent absolument incroyable d’écriture et une maîtrise quasiment parfaite de son histoire, de ses personnages et de leur psychologie. L’auteur prolifique se paie même le luxe d’alterner très souvent entre passé (1958) et présent (1985) sans aucune peine, avec une habilité surprenante. Et c’est justement là la particularité et la force du récit : on jongle sans cesse entre deux périodes, entre deux temps, entre l’enfance et l’âge adulte. Et je pense que c’est probablement la raison pour laquelle j’ai eu du mal à lire ce récit étant beaucoup plus jeune : c’est une lecture qu’il vaut mieux débuter à partir de l’âge adulte pour en saisir tout le sens et toute la portée. Dans Ça, Stephen King invente toute une ribambelle de personnages, dont l’attachant « Club des Ratés » qui ne sont autre que les sept héros. Bien évidemment, le clown Grippe-Sou est la grande vedette et semble être l’entité maléfique par excellence du récit. Mais la force de Stephen King, c’est de nous démontrer que les véritables démons ne sont pas que des êtres surnaturels, mais nos propres semblables. Il dépeint ainsi toute une galerie d’autres personnages malsains, terribles. Les atrocités commises sont dépeintes sans concession aucune. Et King vient puiser dans nos peurs les plus profondes, les plus enfouies (qui n’a jamais eu peur qu’une main l’attrape sous le lit, qui n’a jamais eu le sentiment que quelque chose se cachait dans le noir au plus profond de la cave ?) pour nous happer littéralement dans son histoire. Ce premier tome sert surtout à mettre en place la situation, les personnages. Alors certes, il y a une chose qui pourra peut-être rebuter certains : c’est le style très « lourd » (à ne pas prendre négativement) de l’écriture de King. En effet, l’auteur rentre énormément dans les détails, que ce soit à travers les descriptions ou la psychologie et les pensées des personnages, sans compter les interludes et histoires parallèles. Oui, il décrit et détaille énormément de choses (en grand format, le livre compte près de 650 pages). Personnellement, cet aspect ne m’a pas du tout dérangé, car il apporte énormément de vie et de réalité au récit, mais il pourra rebuter certains. Néanmoins, il ne faut vraiment pas passer à côté de ce roman. C’est un classique de la littérature horrifique contemporaine qu’il faut absolument lire !


Le Test – Stéphane Allix

Résumé : Lorsque mon père est décédé j’ai placé des objets dans son cercueil. Je n’en ai parlé à personne. Puis j’ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets il s’agit ? C’est le test.

Peut-on parler avec les morts ? Des femmes et des hommes le prétendent et en font même profession. Des milliers de gens les consultent. Ces capacités sont-elles réelles ou sont-elles une illusion ? Pour répondre à ces interrogations, Stéphane Allix a interrogé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd’hui une hypothèse rationnelle. Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ? Autant de questions que ce livre aborde, nous entraînant à la découverte d’une réalité à la fois simple et vertigineuse : il est possible de communiquer avec ceux que nous aimons au-delà de la mort.

Mon avis : Pour terminer cette quatrième chronique, non pas un roman, mais un livre journalistique, écrit par Stéphane Allix. Qui est ce monsieur ? Hé bien, c’est un journaliste qui a notamment travaillé sur M6 en produisant les documentaires Enquêtes Extraordinaires. Mais ce n’est pas tout : il a également fondé en 2007 l’INREES (Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires), un organisme se consacrant à l’étude et à l’approfondissement des recherches sur les prétendues capacités que certaines êtres humaines posséderaient (médiumnité, télépathie, etc.) mais aussi les EMI (Expériences de Morts Imminentes). Stéphane Allix a également écrit quelques autres ouvrages sur le paranormal. Si j’ai choisi de lire ce livre, c’est parce que je m’intéresse de près à ce sujet, depuis tout jeune. Et depuis que mon père en décédé en 2012, je dois avouer que j’y pense aussi parfois. Je n’y crois pas forcément, mais je suis quelqu’un de très curieux. Je laisse toutes les portes ouvertes. Alors lorsque je me suis rendu au Furet du Nord de Lille il y a quelques mois en recherche d’un livre traitant de la médiumnité, j’ai choisi un peu au hasard l’ouvrage de Stéphane. Et je ne regrette pas du tout. Le hasard a bien fait les choses. Je me suis rendu compte que je ne connaissais en réalité rien du tout à la médiumnité, hormis les habituels clichés dont nous sommes tous envahis si le sujet n’est pas un minimum connu. À travers ce livre, non seulement Stéphane Allix mène une véritable enquête journalistique, très professionnelle, mais qui plus est, il nous renseigne et nous explique en détail le monde des médiums. À chaque segment faisant intervenir un nouveau médium, l’auteur nous livre également la biographie et le passé de ce dernier afin de mieux cerner le personnage. Ce livre m’a permis d’ouvrir les yeux sur des choses que j’ignoraient totalement. Et de constater que la description faite de l’âme et de l’au-delà sont souvent les mêmes. Après, y croira qui le souhaite. Pour l’instant j’y reste toujours prudemment ouvert. À la fin du livre, Stéphane Allix donne également de très bons conseils pour ceux qui souhaiteraient consulter un médium, afin d’éviter d’être roulé dans la farine par les nombreux charlatans qui existent. En bref, si vous souhaitez découvrir la médiumnité un peu plus en détail et que le sujet vous intéresse, Le Test est fait pour vous.

Mes Dernières Lectures #3

Bonjour à tous ! Voici venir le troisième billet de ma rubrique « Mes Dernières Lectures », où je vous livre un avis concis des derniers livres que j’ai lus et pour lesquels je n’ai pas fait un article à part entière, en espérant que cela vous apporte peut-être quelques idées de lecture 😉


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Harry Potter et le Chambre des Secrets – J.K. Rowling

Résumé : Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s’abat sur les élèves, cette deuxième année à l’école des sorciers ne s’annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potions magiques, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry Potter trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ?

Mon avis : Je poursuis ma relecture de la saga Harry Potter avec cette fois-ci le tome 2. Comme son aîné, cette suite est assez rapide (environ 274 pages) et très plaisante à lire. L’écriture de J.K. Rowling est toujours fluide, agréable, simple et efficace. Le ton reste le même que celui du premier, un brin enfantin et forcément magique, mais ravira autant enfants, adolescents qu’adultes. Ce deuxième opus permet également à l’auteure d’approfondir la mythologie de son univers en y introduisant de nouveaux éléments et en développant d’autres. On découvre ainsi de nouvelles pièces du château, un nouveau professeur, et l’histoire de la création de Poudlard est révélée. Les relations entre Harry, Ron et Hermione sont approfondies et leur amitié solide se confirme, même si des disputes peuvent éclater. L’histoire en elle-même se révèle très bien ficelée et on ne peut s’empêcher de tourner les pages pour enfin découvrir ce qui arrive aux  pauvres élèves paralysés et ce qu’est la mystérieuse Chambre des Secrets. À (re)découvrir de toute urgence !

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Riley Jenson – Tome 6 : Baiser Fatal – Keri Arthur

Résumé : Riley Jenson traque le mal d’une manière très personnelle. Son dernier cas : un tueur en série qui s’attaque aux prostituées de la haute société. L’affaire prend une tournure inquiétante quand un deuxième meurtrier commence lui aussi à semer des corps mutilés. Riley est assez douée pour attraper deux assassins d’un coup, mais voilà que l’un d’eux s’attaque à un proche de la jeune fille et qu’un vampire réapparaît dans sa vie. Son nom est Quinn et c’est le seul homme sur lequel Riley n’a absolument aucun contrôle …

Mon avis : Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu un tome de Riley Jenson, saga découverte il y a de nombreuses années lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la Bit-Lit. Oui, ça devait bien faire 5 ans que j’avais avalé le tome 5, qui d’ailleurs ne m’avait pas beaucoup plu. J’étais un peu lassé de l’histoire de Riley, avec ce précédent tome insipide et peu intéressant. C’est donc avec une certaine appréhension que j’ai ouvert la première page de ce sixième opus. Fort heureusement, je n’ai cette fois pas été déçu. Keri Arthur a redonné un petit coup de souffle à la série avec Baiser Fatal. Les rebondissements sont plus intéressants, et l’enquête également, puisqu’elle est double avec deux meurtriers que Riley doit traquer. L’histoire devient d’autant plus palpitante lorsqu’un proche de Riley (sans rien dévoiler) devient une cible potentielle. La relation entre son frère Rohan et son amant est également mise en avant, ce qui n’était pas pour me déplaire étant amateur de M/M. Quant au retour de Quinn, il m’a laissé indifférent, car je n’aime ni ce personnage, ni la relation qu’il entretient avec Riley. L’écriture de Keri Arthur est simple mais percutante et elle n’oublie pas d’apporter une petite dose d’érotisme qu’elle maîtrise parfaitement. Pour autant, une chose persiste à me lasser, c’est le peu d’approfondissements que l’auteure apporte à sa mythologie. Et comme tout se passe exclusivement en Australie, il y a peu d’enjeux. On aimerait bien découvrir le fonctionnement des autres pays vis à vis des créatures surnaturelles, qui pour rappel, vivent au grand jour dans Riley Jenson. Peut-être qu’un futur tome palliera à ce manque ?


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Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban – J.K. Rowling

Résumé : Sirius Black, le dangereux criminel qui s’est échappé de la forteresse d’Azkaban, recherche Harry Potter. C’est donc sous bonne garde que l’apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d’une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes … Mais Harry est-il vraiment à l’abri du danger qui le menace ?

Mon avis : Vous l’aurez remarqué, j’ai décidé d’alterner ma relecture d’Harry Potter. Changement de ton dans ce troisième opus, qui laisse de côté le côté enfantin des deux premiers tomes pour une atmosphère plus sombre et plus incertaine. L’histoire gagne également en longueur. Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban est certainement mon roman préféré de la saga avec le dernier tome, les Reliques de la Mort. Peut-être car l’un des personnages est un loup-garou 😉 ? Plus sérieusement, l’histoire est passionnante. On veut absolument découvrir qui est ce Sirius Black et pourquoi il recherche Harry. On veut comprendre tous ces mystères qui égrènent cette troisième année magique. Le Prisonnier d’Azkaban est également l’occasion de lever le voile sur le passé de la famille de Harry, jusque là mis de côté. On cerne ainsi mieux les origines du personnage. L’écriture de J.K. est plus mature, mais toujours aussi drôle par moment car elle n’oublie pas de nous faire sourire. Un très bon cru que je vous recommande de lire. Le film qui en est adapté, d’Alfonso Cuarón, est d’ailleurs pour moi le meilleur de saga ciné. Je me demande pourquoi ce réalisateur n’a pas été gardé pour les suites, il aurait accompli un travail formidable !


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Les Fourmis – Bernard Werber

Résumé : Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d’années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Elles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d’égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Ce roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n’en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

Mon avis : Ah, Les Fourmis ! Un de mes livres fétiches. Il s’agit pour le coup ici aussi d’une relecture. Ça faisait tellement que je l’avais lu (au collège en fait, pouah !) que j’ai décidé de me refaire toute la saga, d’autant plus que je n’ai jamais lu entièrement le troisième opus. J’ai donc redécouvert avec délectation ce chef-d’oeuvre de Bernard Werber. Quelle idée ingénieuse : qui aurait eu l’idée d’écrire un roman sur les fourmis ? L’histoire est absolument succulente, et alterne entre deux camps distincts : celui des humains et celui des fourmis. On découvre ainsi plusieurs personnages issus des deux espèces. On connaît déjà le fonctionnement de notre propre race (Et encore ! L’être humain est parfois bien surprenant), mais que sait-on vraiment des fourmis, à moins d’être myrmécologue ? On veut tout lire comme un glouton pour percer le secret de la mystérieuse cave, on veut comprendre quelle est l’arme étrange qui menace de détruire toutes les fourmis. Bernard Werber livre une écriture accrocheuse et prenante, et ne manque pas de distiller tout un tas de détails qui sont autant de petites perles pour la culture générale et une meilleure compréhension des fourmis. Alors certes, il y a un zeste de SF dans tout ça, mais croyez-moi, une fois que vous avez terminé ce livre, effectivement, vous ne portez plus le même regard sur la population myrmécéenne. Un classique de la littérature française que je recommande à tous.


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Harry Potter et la Coupe de Feu – J.K. Rowling

Résumé : Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d’un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà, les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit … Trop vite, car il va se trouver plongé au cœur des évènements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter.

Mon avis : Mon dernier livre en date, Harry Potter et la Coupe de Feu, quatrième opus des aventures du célèbres sorcier. Avec ce livre, on enterre définitivement l’âge de l’enfance et on rentre pleinement dans le début de l’adolescence pour Harry et ses amis. C’est la puberté, et toutes les émotions qui l’accompagne. Ainsi, on n’est guère surpris de trouver Harry en train de scruter la jolie Cho. Tout comme les crises de jalousie non avouées entre Ron et Hermione nous amusent. J.K. Rowling laisse pour un temps les malheurs derrière Harry en proposant cette fois de nous faire découvrir le Tournoi des Trois Sorciers, auquel il devra participer malgré lui. Autant, j’ai beaucoup aimé les trois premiers livres, autant ce quatrième tome est celui que je préfère le moins dans la saga. Il n’a jamais soulevé en moi de grande passion. La première moitié du livre s’avère ainsi assez lente, peu intéressante. On sent que, peut-être sous la pression des éditeurs, l’auteure s’est forcée à livrer un bouquin beaucoup plus imposant en terme de longueur (presque le double du Prisonnier d’Azkaban), et ne maîtrisait pas forcément une histoire aussi étendue. Elle a donc dû combler les vides, notamment dans la première partie, avec des scènes peu utiles voire carrément lassantes. Heureusement, à partir de la seconde moitié, les choses s’embrayent et on retrouve enfin sa plume magique. Le dernier quart est tout particulièrement sujet à de nombreux rebondissements – notamment une scène clef de la saga – qui ne manqueront pas de ravir les lecteurs.

Mes Dernières Lectures #2

Bonjour à tous ! Voici venir le deuxième billet de ma rubrique « Mes Dernières Lectures », où je vous livre un avis concis des derniers livres que j’ai lus et pour lesquels je n’ai pas fait un article à part entière, en espérant que cela vous apporte peut-être quelques idées de lecture 😉


Maisons Hantées et Lieux Étranges en Nord Pas de Calais

Maisons Hantées et Autres Lieux Étranges en Nord-Pas-De-Calais – Ludivine Fasseu

Résumé : De Dunkerque à Lille, en passant par les Flandres, l’Avesnois où le marais audomarois, fief de la fameuse Dame Blanche, l’auteur est partie sur les traces de lieux étranges et de maisons dites « hantées », se laissant conter des histoires qui font froid dans le dos. Elle évoque dans ce livre la maison d’Hem, qui a fait à plusieurs reprises les gros titres de la presse nationale, des histoires d’esprits frappeurs à Béthune, Bavay ou Camphin-en-Pévèle, des phénomènes inexpliqués à Wervicq, une maison maudite à Lambersart … Que l’on y croit ou pas, les histoires de maisons hantées ont toujours fait partie de la vie des villes et villages de la région.

Mon avis : Voici un ouvrage qui m’a été offert par ma sœur il y a bien trois ans à Noël. Je dois admettre que j’étais un peu surpris par ce cadeau au départ, mais comme j’adore les histoires d’esprits et les faits étranges, ce n’était pas un mauvais choix de sa part ^^ Comme d’habitude, il m’a fallu un certain temps avant de m’y mettre, étant donné mes retards de lecture, et à l’heure où j’écris ces lignes, cela fait déjà plusieurs mois que j’ai terminé le livre. Maisons Hantées et Autres Lieux Étranges en Nord-Pas-De-Calais s’avère être un ouvrage très intéressant, où on découvre avec curiosité les différentes histoires les plus connues de lieux hantés de ma région natale. Pour la construction de son livre, l’auteure a choisi de s’intéresser à un cas précis pour chaque chapitre, ce qui facilite la lecture, plutôt que de tout mélanger à droite et à gauche. Pour chaque histoire, elle détaille en précision les faits constatés (on sent qu’il y a eu un travail de terrain et pas mal de recherches), n’hésitant pas à livrer les témoignages de voisins ou même de personnes directement concernées par les phénomènes mystérieux. Le livre ne s’intéresse pas forcément à des maisons, mais aussi à des lieux divers, comme un marais supposé hanté, ou encore un ancien couvent de mon village voisin, Gosnay. Ludivine Fasseu ne s’arrête pas là. Elle ne se borne effectivement pas à énumérer les activités d’outre-tombe de ces divers endroits, mais ajoute aussi toujours des informations très intéressantes sur le contexte ou l’histoire de la ville ou de la bâtisse dont il est question. Et il faut bien avouer que certaines histoires font froid dans le dos, pour peu que l’on soit un minimum septique comme moi. L’auteure fait également intervenir différents spécialistes dans l’ouvrage, tels qu’une équipe de chasseurs de fantôme belge, ou encore une médium clairaudiente, terme que je ne connaissais même pas. Il s’agit en réalité d’une personne qui aurait la faculté d’entendre les morts plutôt que de les voir. En bref, un ouvrage bien construit et bien documenté que je recommande aux amateurs d’esprits et de fantômes.


Frankenstein ou le Prométhée Moderne

Frankenstein ou le Prométhée Moderne – Mary Shelley

Résumé : Robert Walton, lors d’un voyage au Pôle Nord, rencontre un certain Victor Frankenstein à qui il sauve la vie. Ce dernier lui raconte le récit de sa malheureuse vie : il s’agit d’un étudiant habitant à Genève ayant découvert le secret de donner la vie. Ce dernier a créé une créature extrêmement hideuse, à ce point qu’au moment même où le monstre s’est éveillé, Frankenstein a pris la fuite. Cependant le monstre, rejeté de tous, le poursuit en tuant ses proches.

Mon avis : Voici l’un des plus grands classiques de la littérature fantastique que je n’avais pas encore lu. Je me suis dit qu’il fallait absolument corriger ça ! Et bien, que dire, le livre n’échappe effectivement pas à son titre de chef d’oeuvre. L’ouvrage de Mary Shelley est brillant et mené de main de maître. Le récit est composé de plusieurs couches et sous-couches d’histoires qui s’entremêlent les unes aux autres, au travers de lettres et de journaux intimes notamment. On y découvre ainsi le point de vue de nombreux personnages, avec en première ligne bien entendu le Docteur Frankenstein, mais aussi sa célèbre créature. Bien au-delà du simple récit de science-fiction, le livre s’intéresse à des thèmes primordiaux, dont certains avant-gardistes, comme les dangers que peuvent éventuellement représenter la science (l’homme qui essaye de devenir un dieu en façonnant un homme à son image). Mais aussi le rejet d’autrui en raison de ses différences, l’amour, la haine, l’amitié, les liens qui unissent ou séparent religion et science, etc. En clair, une expérience qui tourne au drame et à l’horreur, et une histoire saisissante. À lire sans attendre !


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Dark Elite – Tome 1 : Magie de Feu – Chloe Neill

Résumé : Lily Parker est la petite nouvelle au lycée privé Sainte-Sophia. Ses parents sont partis pour deux ans à l’autre bout du monde … en la laissant dans ce pensionnat d’adolescentes riches et snobs. Heureusement, la compagne de chambrée de Lily détonne dans le paysage : Scout est excentrique et connaît les lieux comme sa poche. Mais elle lui dissimule des choses … Ses mystérieuses activités nocturnes intriguent Lily qui va tout faire pour découvrir ce qui se trame dans les sous-sols de Sainte-Sophia.

Mon avis : Un livre acheté il y a quelques temps (en 2014), mais comme j’ai tellement de romans en attente, je ne l’ai lu que récemment. Je l’avais pris car je voulais découvrir quelques romans dédiés à la sorcellerie pour mes futurs écrits, autre que du Harry Potter, la seule saga que je connaissais à ce sujet (même si j’ai lu d’autres romans bit-lit / urban fantasy où la magie était présente). Je n’avais pas fait attention au nom de l’auteure, et c’est avec plaisir en le commençait que je me suis rendu compte qu’il s’agit de Chloe Neill, de qui j’ai déjà lu Les Vampires de Chicago, également présent dans cette rubrique. Malgré tout, j’ai un peu moins accroché avec Magie de Feu qu’avec son précédent roman. L’auteure est décidément une amoureuse de Chicago, puisque son livre se déroule à nouveau dans cette ville. L’histoire met beaucoup plus de temps à se mettre en place que dans les Vampires de Chicago. Il faut ici attendre au moins la moitié du roman avant que les choses sérieuses ne se mettent enfin en place, et pratiquement la fin pour que l’action s’invite dans le récit. On sent que Chloe Neill a voulu poser les bases en vue des futurs tomes. Comme à son habitude, l’auteure place beaucoup de références au monde réel et à la pop-culture, en citant des séries ou des oeuvres en vogue, comme Gossip Girl, Harry Potter, lors de dialogues comiques. Même si j’ai bien apprécié le roman dans son ensemble, j’aurais préféré un peu plus de profondeur, et un peu moins de mièvrerie. Beaucoup de choses arrivent comme un cheveu sur la soupe, et Lily, le personnage principal, ne s’en étonne que peu et prend le tout un peu trop facilement.  Dans le même ordre d’idées, Lilly devient un peu trop vite « meilleure amie » avec Scout à mon goût, probablement dû au rythme parfois trop rapide, l’auteure ayant dû à la fois développer son univers tout en mettant en place les relations en un seul tome. Néanmoins la magie est abordée de manière moderne, ce qui m’a plu, sans que soient impliqués baguettes magiques et balais volants. Je verrai bien si ce sentiment mitigé me suit dans le deuxième tome ou si les choses gagnent un peu en profondeur.


Culture Zombies

Culture Zombies – Matt Mogk

Résumé : 1968. Les monstrueuses créatures sorties de la terrifiante imagination de George A. Romero furent un véritable choc traumatique pour le public. L’impact fut tel que beaucoup demeurèrent littéralement trop apeurés pour décoller de leur siège, une fois le générique de fin terminé et les lumières rallumées. Ils se masquaient les yeux et criaient à pleins poumons, priant pour que le cauchemar prît fin. Quand enfin la séance s’acheva, ils s’en retournèrent acheter un autre ticket de cinéma. Le zombie moderne était né. Le zombie est devenu aujourd’hui le porte étendard de la pop culture mondiale et se décline sur tous les supports, de la bd aux jeux vidéo en passant par les films, plus qu’une mode ce livre vous livre tous les secrets du genre. Préface de Max Brooks. Contient 16 illustrations jamais publiées de Frederik Peeters parues sur son blog ‘Portraits as living dead’.

Mon avis : Tout comme Maisons Hantées, voici un ouvrage qui n’est pas un roman. Il s’agit plutôt d’une sorte d’encyclopédie et de guide sur le thème des Morts-Vivants, un sujet que j’affectionne tout particulièrement. Ce guide, d’environ 300 pages, est excellent en tout point, et je le recommande chaudement à quiconque souhaiterait développer sa culture au sujet des zombies (après tout, n’est-ce pas le titre du bouquin ?). Le livre est divisé en plusieurs parties. La première explique de manière simple et compréhensible le fonctionnement du mort-vivant d’une manière générale, et quels sont les différents types de zombies que l’on peut rencontrer, mais aussi comment la version moderne que nous connaissons tous est née. Tout amateur de zombies le sait parfaitement, c’est grâce au mythique La Nuit des Morts-Vivants de Romero que tout a commencé. C’est lui qui a posé les bases de cette créature que nous connaissons tous et qui fait parti intégrante de l’univers fantastique actuel. La seconde partie va s’intéresser aux morts-vivants dans les différents médias (cinéma, télévision, jeux vidéo, romans, BDs et comics, etc.) et dresser un portrait sur la manière dont les zombies y sont traités et représentés. Enfin, la dernière grande partie s’intéresse à un sujet improbable mais pourquoi pas plausible un jour : comment réagir en cas de pandémie zombie ? Matt Mogk nous livre alors tous ses secrets afin de garantir au mieux notre survie (quel arme choisir, faut-il rester en groupe ou seul, mieux vaut-il bouger ou rester au même endroit, etc.). Un guide très complet et très bien réalisé.


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Harry Potter à l’École des Sorciers – J.K. Rowling

Résumé : Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry Potter se révèle un sorcier doué. Mais un mystère entoure sa naissance et l’effroyable Voldemort, le mage dont personne n’ose prononcer le nom.

Mon avis : Pour le dernier ouvrage présenté dans la chronique, le seul roman Harry Potter que je n’avais pas encore lu ! Laissez-moi vous expliquer : ma mère me l’avait offert pendant les vacances d’été 2001 (ouch, il y a 15 ans xD J’en avais 11 !). J’avais commencé à le lire, mais j’ai rapidement laissé tombé. Ne me demandez pas pourquoi, je ne m’en souviens plus ! Quatre ou cinq mois plus tard sortait l’adaptation ciné, en Décembre 2001, que je me suis empressé d’aller voir. Et là, je suis tombé sous le charme de l’atmosphère d’Harry Potter. Forcément, j’ai voulu commencer à lire les bouquins. Mais, ayant vu l’adaptation du premier livre, je considérais à l’époque qu’il m’était donc inutile de le lire. J’ai donc embrayé directement avec Harry Potter et la Chambre des Secrets ! Voilà pourquoi Harry Potter 1 était le seul roman de la saga que je n’avais jamais lu entièrement … jusqu’à présent. Car oui, avec la sortie prochaine du film « Les Créatures Fantastiques », spin-off de la saga inspiré d’un court récit connexe de J.K. Rowling, j’ai décidé de me (re)faire tous les livres et les films. Je me suis donc fait plaisir en m’offrant un coffret Blu-Ray complet de la saga, et j’ai décidé qu’à chaque fois que je terminerai un livre, je regarderai le film correspondant. Revenons à nos moutons ! Que dire de ce premier opus littéraire, que rien ne prédestinait à devenir un best-seller littéraire ? D’abord, qu’il est très rapide à lire. C’est même le roman le plus court de l’heptalogie, environ 220 pages, si mon souvenir est exact (en grand format). On est assez loin des pavés de presque 800 pages que comptent certains tomes ! Pourtant, en mélangeant des ingrédients tout simples, et en utilisant des mots et des contextes fort amusants, J.K. Rowling parvient à créer un univers fantastique enchanteur et enchanté, à même de ravir aussi bien les petits que les grands. L’histoire est limpide, logique, facile de compréhension, et on se retrouve très rapidement entraîné dans les jolies descriptions de Poudlard et de ses alentours. Ce que j’apprécie chez l’auteure, c’est qu’elle a véritablement cherché à ancrer la magie dans le monde réel, apportant une touche contradictoire de sens dans un monde fait de sorts, de balais volants et de potions. Elle reprend aussi tous les éléments les plus connus de la sorcellerie, tels que précités, et nous livre un récit à la fois touchant, merveilleux et bien construit. Les trois personnages principaux, Harry, Hermione et Ron sont au final très attachants, et on ne peut s’empêcher de toujours vouloir tourner la page afin de découvrir la suite, ce qui est le propre d’un bon livre à mon sens. Enfin, je terminerai par dire que la saga Harry Potter représente une grande part de mon adolescente. J’ai quasiment grandi avec, de la sixième jusqu’à la vingtaine, de 2001 jusqu’à 2011, avec les livres et le films ! C’est donc un véritable plaisir de se replonger dans l’univers des sorciers.