Trilogie #LeRetourDesMortsVivants

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Avant de commencer mon petit article, je souhaite vous rassurer : je ne vous ai pas oublié pour le chapitre 7 ! Il est bel et bien terminé, mais je n’ai pas encore eu vraiment le temps de tout relire et de le corriger. Il arrivera avant la fin de la semaine, soyez-en sûrs 😉

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’une saga culte du cinéma d’horreur, que tout fan de zombies se DOIT d’avoir déjà vu (si ce n’est pas encore fait, bougez-vous les fesses ! Ce n’est pas en regardant simplement The Walking Dead que vous pouvez vous prétendre du jour au lendemain fan de zombies …).

Cette trilogie culte figure au même rang que la saga tout aussi culte des Morts-Vivants de George A. Romero (le père du zombie moderne pour ceux qui ne le sauraient pas encore, avec le célèbre « La Nuit des Morts-Vivants » de 1968). J’ai eu la chance en 2008 de rencontrer Romero lors de l’avant-première parisienne de Diary of the Dead, et j’adore sa vision des zombies. Ce réalisateur ne se contente pas simplement de faire des films de zombies, il dissémine à chaque fois au sein de ses films une critique sur la société. Comme il y a un grand labs de temps entre chacun de ses films, la critique évolue au fur et à mesure des films.

Le Retour des Morts-Vivants, réalisé par Dan O’Bannon (scénariste d’Alien de Ridley Scott, ce qui n’est pas rien), vise un tout autre objectif : le fun et l’humour décomplexé ! À l’époque du Retour des Morts-Vivants, c’est à dire dans le milieu des années 80, une pléthore de films de zombies sont déjà sortis, et le genre s’essouffle considérablement (il disparaîtra d’ailleurs complètement des écrans et des cinés durant les années 90 et prendra plutôt essor dans le jeu vidéo, avant de renaître de ses cendres grâces aux films Resident Evil et 28 Jours Plus Tard en 2002).

Le Retour des Morts-Vivants, même s’il verse dans le fantastique et le gore, a une visée plus satyrique qu’horrifique. La mythologie du film prend racine dans la Nuit des Morts-Vivants (c’est une sorte de séquelle non-officielle), et on a ainsi une suite de situations plus loufoques les unes que les autres : une soit disant entreprise de dépôt et livraison abriterait dans son sous-sol des barils datant de 1969 contenant une expérience ratée ayant ramené les morts à la vie. Les deux gusses bossant ce soir là vont sans le faire exprès ouvrir l’un des barils d’où va s’échapper un gaz appelé Trioxin, et qui a la capacité de ramener les morts à la vie (un peu comme le Virus-T dans Resident Evil).

Le film redéfinit les codes du genre en s’en amusant : ici, les zombies courent, peuvent même parler (« Brainsssss »), et une balle dans la tête ne sera pas suffisant pour les tuer. Autant dire qu’ils sont pratiquement increvables ! La seule solution viable : l’incinération. Ce que feront nos deux comparses lorsqu’ils voudront se débarrasser d’une créature revenue d’entre les morts par leur faute. Mauvaise idée : la fumée s’échappant du crématorium va créer une pluie acide qui va s’abattre sur le cimetière voisin … Je vous laisser deviner la suite !

Les personnages sont tous plus drôles et caricaturaux les uns que les autres : le nouvel employé un peu con de l’entreprise de dépôt, le groupe de jeunes punks qui vient faire la bringue dans le cimetière, le thanatopracteur loufoque, etc. Malgré tout, l’ambiance est parfois pesante grâce à une atmosphère totalement glauque et poisseuse, avec les bons vieux effets spéciaux de l’époque (vous ne me ferez jamais peur avec un zombie en image de synthèse), le tout sur fond de musiques rock qui ajoutent la touche parfaite pour cette petite perle du cinéma de zombies.

La suite, Le Retour des Morts-Vivants 2, prend le parti-pris de verser totalement dans la parodie et l’humour, laissant de côté l’aspect horreur, mais pas le gore, bien entendu ! Certains acteurs du 1er film, dont les personnages sont pourtant morts, sont même de retour ! C’est pour vous dire à quel point cette suite est encore plus déjantée. Même si mon préféré reste le 1er film, cette suite, parfois considérée par les fans comme le volet le moins bon (trop barré sans doute), m’a bien fait rire et m’a plue. Le film tourne l’armée américaine au ridicule, ce qui change un peu des sempiternels films patriotiques.

Le Retour des Morts-Vivants 3, fait tout l’inverse niveau ambiance ! Sorti en 1993, il fut l’un des rares films du genre dans les 90s. Cette troisième mouture abandonne totalement l’humour et propose un film bien plus sombre et ténébreux, une sorte de Roméo et Juliette obscur, où le héros, dont la copine meurt dans un accident de la route, décide d’utiliser le gaz Trioxin pour ramener celle-ci à la vie. Comme vous pouvez l’imaginer, cela ne se fera pas sans soucis … Même si l’atmosphère du film est sympathique, ce 3ème opus est celui que j’ai le moins apprécié, car on ne retrouve plus cette dose d’humour qui était là lors des précédents films, même si certaines scènes sont tout de même assez comiques, bien que traitées de manière sérieuse. Néanmoins, le film tente d’apporter quelques éléments de critique sur la dérive des expérimentations scientifiques douteuses dont nous sommes parfois capables (ici l’armée tentant d’utiliser le Trioxin afin de créer une légion de morts qui serviront de soldats sur les champs de bataille).

Enfin, il y a bien eu 2 suites à la trilogie, intitulées « Le Retour des Morts-Vivants : Necropolis » et « Le Retour des Morts-Vivants : Rave to the Grave », réalisées vers 2005. Ces deux séquelles sont sorties en direct-to-dvd et n’ont pas connues un grand succès, et sont complètement passées à la trappe. Trop différentes du produit original sans doute.

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