[Littérature] Mon avis sur Vampire Story – Tome 1 : 13 Balles Dans La Peau de David Wellington

Titre Original : Thirteen Bullets
Auteur : David Wellington
Éditeur : Milady
Collection : Terreur
Nombres de pages : 448
Date de parution France : 03/04/2009

Résumé : Ont-ils vraiment tous disparu ?

Selon les rapports officiels, tous les vampires sont morts. L’agent fédéral Arkeley s’est débarrassé du dernier dans les années 1980, à l’issue d’un combat qui a failli lui coûter la vie. Pourtant, lorsque Laura Caxton, de la police d’État, appelle des renforts en pleine nuit à la suite d’un contrôle de routine qui a mal tourné, le FBI décide de tirer Arkeley de sa retraite. Il est en effet le seul à savoir qu’un vampire a survécu : une femme, qui croupit dans un asile abandonné. Arkeley la soupçonne de manigancer le retour en force des damnés. Et comme Caxton va vite s’en rendre compte, il ne s’agit pasde créatures d’opérette, mais de véritables machines à tuer. Ces vampires-là sont des monstres, des vrais.

Mon avis : J’ai découvert l’auteur David Wellington il y a quelques années, en dévorant sa trilogie Zombie Story, centrée sur le thème des morts-vivants. J’ai littéralement accroché à ses idées novatrices sur ce genre qui commence sérieusement à s’user depuis que les zombies sont revenus à la mode en 2002 avec les films Resident Evil et 28 Jours Plus Tard. Il avait en quelque  pour moi réinventé les codes du mort-vivant avec cette trilogie remplie de bonnes idées et originales.

Forcément, quand j’ai découvert qu’il s’était également attaqué aux Vampires avec sa saga Vampire Story, j’ai sauté sur l’occasion. Et je n’ai pas été déçu ! On suit l’héroïne, une certaine Laura Caxton, qui a un tempérament de bourrique bien forgé. Et ce qui m’a plu, c’est qu’elle est lesbienne. Je ne m’y attendais pas, et j’étais assez surpris de découvrir que le roman avait donc un côté F/F bienvenu et rafraichissant. La malheureuse se retrouve malgré elle aux prises avec des Vampires, qui sont pourtant censés avoir disparus. Elle devra faire équipe avec Arkeley, un agent du FBI bientôt en retraite qui les a déjà combattus par le passé. Et j’ai beaucoup aimé la relation qu’a établi Wellington entre ces deux personnages centraux. Il se trouve qu’Arkeley est lui aussi une tête de mule, qui ne suit que son bon vouloir. C’est donc une relation au départ tendue qui va naître de ce duo improbable ! Et Caxton n’aura d’autres choix que de se plier au caractère intransigeant du fédéral. J’ai trouvé chouette qu’au final, leur relation continue d’évoluer au fur et à mesure du roman, pour se transformer peu à peu en relation père-fille.

Concernant l’histoire, elle est très centrée sur l’action et les péripéties, on ne s’ennuie donc que rarement ! Car à peine Laura sera-t-elle mise sur l’affaire qu’elle devra affronter des hordes de non-morts et des Vampires quasiment invincibles. Le récit est jalonné de révélations et de tournants inattendus qui entretiennent assez bien le suspens. Attendez-vous également à des scènes très crues, car ici, on ne fait pas dans la dentelle, et voici l’un des points forts de l’histoire : comme pour La Lignée, on a affaire à de vrais Vampires, puissants, sans pitié et carnassiers. Ils sont grands, chauves et possèdent une dentition digne d’un grand requin blanc ! La mythologie qui leur est consacrée est fouillée, mais mérite d’être plus développée, ce qui sera sûrement le cas dans les opus suivants (la saga compte 5 tomes, et 4 sont sortis en France. J’espère que Milady n’a pas oublié de sortir le cinquième …). Car pour le moment, on ne sait pas trop s’ils sont victimes d’une malédiction ou d’un virus, la frontière entre science et occulte étant assez floue comme toujours avec David Wellington. Bref, tout ça pour vous dire qu’il y a pas mal de scènes de boucherie 😀

L’écriture est sympathique, mais j’ai toutefois trouvé qu’il y avait quelques longueurs à certains moments, surtout quand l’auteur s’attarde sur les ressentis un peu trop redondants de Caxton, qui finissent un peu par lasser. Pour le reste rien à redire. J’ai apprécié le cynisme de Caxton ainsi que la personnalité bourrue d’Arkeley, leur relation représente clairement le point fort dans l’écriture de ce roman.

Pour conclure, une découverte intéressante pour les amateurs de vrais Vampires, qui ne vous décevra pas, à condition d’aimer les descriptions assez sanguinolentes ^^

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