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Free Fall : Renaissance – Chapitre 4 (Version Française)

Chers amis, voici enfin le Chapitre 4 de Free Fall : Renaissance, ma suite au film allemand Free Fall / Freier Fall ! Il a été un peu long à arriver, mais il est enfin là 😀 Au programme : Marc doit s’occuper de Max et la troublante Lena va débarquer. Marc va également prendre une décision importante concernant Kay ! IMG_3023

Cela fait une petite semaine que Max est à mes côtés. Les collègues ont été très surpris. Il a fallut m’adapter à ce nouveau rythme de vie. Je suis tellement absorbé par Max que j’en oublie peu à peu Kay. Son souvenir s’essouffle lentement en moi tandis que les jours passent. Dans un sens, cela me soulage, car j’en oublie mes angoisses. Max est ma nouvelle priorité, et malheureusement je ne peux pas continuer à m’apitoyer sur mon sort si je veux être pleinement présent pour lui.

J’ai eu le droit à quelques jours de congé à titre exceptionnel, mais cette période a pris fin avant-hier. Heureusement, Lukas le frère de Matthias a proposé son aide pour garder Max hier et aujourd’hui. Même s’il est plutôt libre avec son boulot de caissier, Lukas travaille quand même à temps partiel et n’est pas toujours disponible. Il va donc falloir que je trouve une baby-sitter rapidement.

Comme Bettina me l’a demandé, je n’ai pas cherché à la contacter. Et je n’ai pas eu à le faire. Hier soir, j’ai reçu une visite surprise de sa part. Ses premiers mots ont été :

– Je suis désolée, Marc …

À ce stade, il n’est plus l’heure d’être désolé. Nous avons discuté de ce revirement soudain de situation. Je lui ai dit que j’acceptais la garde de Max, malgré tout ce que cela impliquait. Que j’étais même prêt à quitter mon boulot s’il le fallait. Elle m’a annoncé qu’elle partait un mois avec sa sœur en Amérique du Sud, parce qu’elle avait besoin de faire un break après toute cette histoire. Je n’ai rien dit. Maintenant que j’ai Max, j’ai mes propres soucis à gérer, et je n’ai pas le temps de m’occuper de ceux de Bettina. Si elle veut partir, qu’elle parte.

Aujourd’hui, après le travail, je discute avec Matthias dans les vestiaires.

– Je suis dans la mouise, lui avoué-je.

– Pourquoi ça ?

– Ton frère ne peut pas me dépanner éternellement pour garder Max, et je n’ai pas beaucoup de solutions. J’ai pensé à prendre une baby-sitter, le temps de trouver une situation stable pour gérer tout ça, mais ce n’est pas évident. J’ai vraiment envie de trouver quelqu’un de confiance.

– Je reconnais que c’est pas facile de trouver la personne adéquate. Tu sais quoi, je vais demander à Steffi si elle ne connaît pas quelqu’un.

– Merci, c’est vraiment sympa.

Quand je rentre à l’appart, Lukas est en train de préparer le repas de Max. Je vais prendre Max dans mes bras puis je m’approche de Lukas. Il m’adresse un sourire.

– Lukas, merci mille fois d’avoir accepté de m’aider, lui dis-je.

– Oh de rien. C’est pas grand chose, tu sais.

Il marque une courte pause et me regarde avec son air chétif.

– Par contre, je suis désolé mais demain je ne pourrai pas être là. Mon boss m’a appelé pour faire des heures.

– Mince, ça tombe mal, fais-je en berçant Max. Ton frère m’a promis de demander à Steffi si elle ne connaissait pas quelqu’un, je croise les doigts pour qu’elle fasse un miracle !

Lukas range quelques affaires puis attrape son sac.

– Voilà, tout est prêt Marc, tu n’as plus qu’à donner son repas à Max. Il est vraiment adorable et calme, c’est un bonheur de le garder.

– C’est gentil.

– Allez, je te laisse, à plus !

– Attends, le hélé-je avant qu’il ne s’en aille et en reposant Max dans son berceau.

Je vais chercher une enveloppe dans un tiroir de ma commode puis me dirige vers Lukas et la lui tend.

– Tiens, c’est pour toi.

– Qu’est-ce que c’est ?

– Un peu d’argent, pour te remercier de m’avoir aidé.

– Marc, je … me lance Lukas en me redonnant l’enveloppe, gêné.

Je fais non de la tête.

– Tu gardes ça pour toi ! Allez file.

Une heure après le départ de Lukas, j’ai donné son repas à Max et je m’assoupi quelques instants dans le sofa. J’essaye de trouver une solution pour demain. Soit je me fais porter pâle pour garder Max, soit je trouve quelqu’un. Je suis extirpé de mes pensées quand je sens mon portable vibrer dans ma poche. C’est Marc qui m’appelle.

– Allô ?

– Marc, j’ai trouvé ta solution !

C’est la voix de Steffi.

– Salut Steffi.

– J’ai une amie, Lena, qui vient de finir ses études de puéricultrice. Elle cherche un job dans une école, mais elle n’a encore rien trouvé, alors en attendant, je me disais qu’elle pourrait faire l’affaire. Elle a 25 ans et elle est super sympa, tu vas voir.

Je réfléchis quelques secondes.

– C’est d’accord. Contacte-la et demande lui si elle peut commencer dès demain matin à 8h. Lukas ne pourra pas s’occuper du petit. Alors j’ai vraiment besoin d’elle si elle est dispo.

– Compte sur moi, je te tiens au courant.

On raccroche. J’espère vraiment que cette Lena fera l’affaire, sinon je suis cuit. Si je ne suis pas en mesure de m’occuper correctement de Max, les services sociaux pourraient très bien me tomber dessus et me l’enlever à tout jamais pour le placer dans une famille d’accueil, et je ne tiens pas à ce que cela arrive.

Quelques minutes plus tard, je reçois un SMS de Steffi. Elle me confirme que tout est ok et que Lena pourra commencer demain matin. Ouf ! Je pousse un soupir de soulagement. Il est déjà tard et je n’ai pas une minute à perdre. Demain, je commence à 8h30, et il faut que tout soit prêt pour que cette Lena puisse s’occuper de Max. Je me mets donc aussitôt à rassembler les affaires importantes, à nettoyer les habits sales de Max et à ranger ce qui traîne. Même si au final, je me rends compte que Lukas s’est déjà occupé de ça, ce qui fait qu’il ne me reste pas grand chose à mettre en ordre. Une fois que tout est terminé, je berce Max qui est déjà endormi, et, exténué après cette dure journée, je vais moi-même me coucher. Max est très calme pendant la nuit et ne m’oblige à me réveiller qu’une seule fois.

Vers 8h, alors que je suis en train de boire un thé et que j’avale une tartine beurrée avec du jambon, quelqu’un frappe à la porte. En ouvrant, je découvre une très jolie jeune femme sur le paillasson. Ses iris teintés de vert et de noisette s’accordent parfaitement avec ses longs cheveux rouquins. De petites tâches de rousseur discrètes parsèment ses pommettes saillantes et son large front. Ses lèvres sont charnues et pulpeuses. Elle m’adresse un sourire et me tend la main.

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– Bonjour, je suis Lena.

– Enchanté Lena. Moi c’est Marc. Entre.

Elle pénètre dans le couloir et nous avançons vers le petit salon.

– Merci énormément d’avoir accepté de me venir en aide, surtout aussi rapidement, et aussi tôt.

– De rien, me dit-elle d’une petite voix sucrée. C’est normal. Ça tombe vraiment bien car je recherchais un petit job en attendant, comme je viens de terminer mes études de puéricultrice.

– Oui, Steffi m’a expliqué ça.

Elle m’adresse un nouveau un sourire auquel je réponds. Son aura ne me laisse pas indifférent.

– Viens, je vais te faire rencontrer Max et t’expliquer où sont les affaires dont tu auras besoin.

Nous discutons pendant un quart d’heure et passons en revue tout ce dont elle aura besoin.

– Bon, il va falloir que j’y aille, annoncé-je. Le devoir m’appelle !

– Bon courage, Marc. Je suis sûr que tout va se bien passer avec Max, n’est-ce pas trésor, chuchote-t-elle en embrassant Max qu’elle tient dans ses bras.

En revenant le soir, j’explique brièvement à Lena ma situation actuelle, mon histoire avec Bettina, en prenant soin de ne rien révéler sur Kay. Je lui dis simplement que le couple que je formais avec Bettina était voué à l’échec et que nous avions préféré nous séparer. Lena se montre très compréhensive, et ça me touche.

Plusieurs journées assez épuisantes s’écoulent, et je remercie intérieurement Steffi de m’avoir trouvé Lena. Tout se passe à merveille, et elle me décharge d’un poids considérable. Le soir, je suis en mesure de passer du temps avec mon fils sans avoir à me préoccuper du reste. Bien évidemment, cela fait un trou dans mon budget, et c’est pourquoi dès lors que j’ai l’occasion de m’occuper de Max moi-même, je ne fais pas venir Lena.

Mais je commence à éprouver un sentiment étrange à son égard. Elle est vraiment très séduisante et irrésistible. Son charme ne me laisse pas indifférent. Une sorte de courant s’installe entre nous deux depuis plusieurs jours. Si bien que cela fait deux soirs que je l’invite à rester dîner.

Nous sommes justement en train de manger une salade de pomme de terre, et celle-ci m’adresse un regard complice.

– Alors, comment s’est passée ta journée ? me demande-t-elle en avalant une bouchée.

– Pour une fois, c’était moins crevant que d’habitude. Mais je me demande comment je ferais si je devais encore m’occuper de Max le soir. Encore merci à toi, Lena.

Elle me lance un sourire gêné. Soudain, je sens sa main glisser sur ma cuisse sous la table. Ne sachant pas comment interpréter ce geste, je lui effleure la main amicalement, même si son geste éveille en moi de l’envie. Elle semble confuse et retire sa main.

Quelques jours plus tard, je débute une période de congé de quatre jours, et Lukas a demandé à garder Max aujourd’hui, ce que j’ai accepté. J’en ai donc profité pour inviter Lena à sortir pour profiter du beau temps. Après avoir fait un tour dans une galerie marchande, nous nous promenons dans un parc. L’ambiance est assez calme.

– Merci de m’avoir proposé de sortir, mais tu sais, j’aurais pu garder Max, me lance Lena.

– Ça me fait plaisir de passer du temps avec toi, lui avoué-je timidement.

– Moi aussi, me souffle-t-elle.

Soudainement, je sens ses doigts effleurer les miens, et nous commençons à marcher main dans la main. Au début, cela me met quelque peu mal à l’aise, mais je n’en laisse rien paraître. Quelque chose me freine, me gêne, même si je suis heureux de passer du temps avec une personne aussi gentille et séduisante.

À un moment donné, nous nous arrêtons pour nous asseoir sur un banc donnant sur le lac du parc, et Lena me fixe du regard. Son visage se rapproche lentement du mien, jusqu’à ce que je sente ses lèvres toucher les miennes. Nous commençons à nous embrasser délicatement, et je réponds à son appel. Je ferme les yeux pour savourer cet instant.

Puis brusquement, une image de Kay me vient à l’esprit. Je me détache aussitôt de Lena, et un sentiment d’anxiété et de regret s’insinue en moi, me poignarde.

– Excuse-moi … Ce n’est pas possible. Je … J’aime quelqu’un d’autre.

Je reste interdit. C’est sorti tout seul. Je mets ma main devant ma bouche, à moitié choqué. Je viens de sortir que je l’aimais. Que j’aimais encore Kay. Lena me regarde d’un air perdu et incrédule. Je me lève du banc et me retourne vers la forêt.

– Désolé, me lance doucement Lena en me rejoignant. Je ne voulais pas te brusquer. Je … Je pensais … Que tu avais besoin de te détendre, de te changer les idées. C’était stupide de ma part. Si tu veux je m’en vais, tu n’es pas obligé de me garder comme baby-sitter après ça.

Je pivote légèrement vers elle, confus.

– Non, c’est bon. Tu ne pouvais pas savoir. Et puis j’ai besoin de toi pour Max. Restons en là.

Lena s’approche de moi, et je me retourne vers elle. Elle découvre mes yeux en larme.

– Qu’est-ce qui se passe, Marc ? Ça fait presque deux semaines qu’on se connaît maintenant. Rien ne t’empêche de me parler. Explique-moi tout.

J’hésite quelques instants en voyant son air désolé. Elle a l’air sincère.

– Tu sais garder un secret ?

Nous nous rasseyons sur le banc, et je lui raconte toute la vérité sur mon passé. Bettina, Kay, Gregor. Tout y passe.

– Oh Marc, je suis vraiment désolée, me dit-elle en me prenant la main. Pourquoi tu ne m’as pas parlé de tout ça plus tôt ?

– Ce n’est pas le genre de chose que tu racontes à tout le monde Lena. Ça peut briser une vie. Et faire très mal.

– Alors … ce Kay, tu l’aimes ? C’est lui ce quelqu’un d’autre ? m’interroge-t-elle.

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– Oui, avoué-je péniblement.

– Mais où est-il, pourquoi tu n’essayes pas de le retrouver ?

Je la regarde avec un léger sourire.

– C’est ce que tout le monde me dit ces derniers temps. Mais je ne sais pas. Je n’ose pas me lancer. J’ai peur de découvrir ce qu’est devenu Kay. D’être déçu. Peut-être qu’il a trouvé quelqu’un d’autre. Peut-être qu’il n’accepterait même pas de me revoir.

– Mais qu’est-ce que tu as à perdre Marc ? Fonce. Cesse de te poser des questions. Tu as cinq jours de congé qui commencent. C’est le moment où jamais d’en profiter. Si tu veux je garde Max pendant ce temps.

– Tu ferais ça pour moi ?

– Bien sûr. Si ça peut te permettre d’aller mieux et d’avancer. Et puis Max est un ange. Ce n’est pas comme si je devais garder un petit démon, sourie-t-elle.

Lena me raccompagne jusque chez moi. Nous nous quittons dans la cours de la caserne. Avant de partir, elle me dit doucement en mettant ses deux mains sur mes épaules et me regardant droit dans les yeux :

– Réfléchis à ma proposition. Envoie-moi un message si tu souhaites que je vienne demain et les autres jours.

– Merci, Lena …

Je dîne en compagnie de mon fils et de Lukas. Je lui avoue que je compte retrouver Kay. C’est lui qui le premier m’avait insufflé cette idée au bar et m’avait le plus motivé.

– Je suis fier de toi Marc. C’est la seule solution si tu veux avoir des réponses, me félicite-t-il.

Pendant la nuit, je dors très mal. Tout ce qui s’est passé ces derniers jours, et plus particulièrement aujourd’hui, me travaille. Je revois Kay dans mon rêve me demandant où je suis. Je pèse sans arrêt le pour et le contre. Le retrouver ? Le laisser ?

Quand je me lève au matin, j’ai pris ma décision. J’ai contacté Lena. J’ai préparé un sac de voyage. Tout reste à faire désormais.

J’arrive, Kay.

Musique du Chapitre

Le Chapitre 4 de Free Fall Part 2 arrive / Chapter 4 of Free Fall Part 2 is coming

Salut tout le monde ! Je profite simplement de ce billet pour rassurer tous ceux qui suivent ma fiction faisant suite à Free Fall : elle n’est pas terminée, et le Chapitre 4 est en cours d’écriture. J’ai été assez occupé ces derniers temps donc ça me prend un peu plus de temps pour le finir, mais j’espère pouvoir le poster avant la fin de la semaine en français. La traduction anglais arrivera quelques jours après. Par ailleurs, on m’a demandé combien de chapitres je pensais écrire. Pour le moment je ne suis pas encore certain, mais je pense qu’il y aura en tout 8 chapitres 😉
J’aimerais à nouveau remercier tous ceux qui suivent l’histoire, je sais que vous êtes nombreux et j’ai beaucoup de retours positifs, donc un grand merci à tous pour votre fidélité !

Edit : J’ai été pas mal occupé cette semaine ce qui fait que je n’ai pas eu le temps de terminer le Chapitre 4 ! Je pense le poster soit demain ou Mardi ! Désolé ^^

Hello everyone ! I simply right this post to reassure those who follow my written sequel to Free Fall : it is not over, and I’m working on Chapter 4 at the moment. I was quite busy these past days so it takes me more time to finish it, but I hope I can post it before the end of the week in French. The English translation will follow some days after. By the way, I was asked how many chapters I have planned to right. For the moment I’m not sure yet, but I think there will be 8 chapters in all 😉
I would like to thank all the people follow my story, I know you’re quite a lot and I have a lot of positive feedback, so a big THANKS to all of you for your loyalty !

Edit : I was a little bit busy this week, so I think I will finish write Chapter 4 either tomorrow or on Tuesday. Sorry for this !

Free Fall : Renaissance – Chapter 3 (English Version)

Free Fall : Renaissance – Chapter 3

Here is the third chapter of my sequel to the movie Free Fall / Freier Fall ! I hope you’ll like it ! An unexpected event awaits Marc and it risks to change his daily life.

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I feel soft hands go back along my hips, fondle my back, then embrace me. I turn over and contemplate the China seas colored eyes of Kay. He addresses me his angelic smile he does so well. I smile back at him and approach my face close to his. I kiss him passionately. He puts his hands on my cheeks. I hold them tight, as if I never wanted to let them go. He lays a soft kiss on the lobe of my left ear. I succumb to his call. I take him in my arms. The warmth of his naked body heats up mine.

He lays his head on my shoulder. I gently kiss his forehead. Our clinch lasts a few minutes, but I feel like I lose all notion of time. I wish I could stay with Kay in this peaceful sphere for eternity.

Suddenly, Kay lifts his head and looks at me with his mischievous yet innocent air. His sweet voice brushes my ears :

– Have you ever thought of leaving somewhere ? Starting over ?

I stare at him with a slight doubt.

– But this is what I did, no ?

– Why are we not together then Marc ? Where are you ? Come find me. Don’t leave me alone in darkness.

I wake up abruptly, covered with sweat. I breathe with difficulty.

– Kay … ? Kay !!! I scream while checking the sheets next to me.

I realize I’m just coming out of a dream only after a few seconds. It looked so real. Why have I awoken ? I would have preferred to stay in my dream with Kay over and over again. I cannot control myself any longer, so I crack up. Tears begin to soak my cheeks.

– Kay … I babble while crying.

I check my bed once again, in a crazy hope that Kay was really present. But there is nothing and no one. Only the void left by Kay.

– Shit ! I yell while throwing my pillow across the room.

From that moment on, it is clearly impossible for me to get back to sleep. This soft but hard dream haunts my mind. I give a look at my alarm clock : it is 3.50am. As I turn round and round since ten minutes, I decide to quickly put sport trousers and a hoodie. I grab a towel and my swimsuit that I stuff in a bag, then leave my apartment. I cross as discreetly as I can the courtyard to finally join the large building where the training swimming pool is located.

It is normally forbidden to go there during the night, but at this hour, there is no risk for me to be caught. I get undressed, put on my swimsuit, then slowly dive in the tepid water. It makes me feel great. I feel my muscles relax, loosen themselves. I take a deep breath and swim some laps. Finally, I decide to simply lie on my back in the water, as if I was stretched out on my bed, and let myself drift away by the flow. My ears are plunged in the water and I hear nothing except the aquatic sounds. There is only serenity left. I close my eyes. I think back at the time where Kay and I had fooled around in the swimming pool. Just after our reprimand by Werner Brandt. That was really the moment where we had started to become friends. Good old Kay. Always ready to break the rules. He never gave a fuck to be caught or about what people could have told him. He knew how to spice up his life, be carefree, open his heart wide. My exact opposite. Nothing like me. I think this is the reason why he attracted me straight from the beginning.

I melt into those peaceful thoughts and let myself go in the course of water. I ignore how long I stay like this, but after a while I decide to go back to the apartment before risking getting caught. Some officers arrive quite early at the barracks. I get out of the swimming pool, dry myself, put my clothes on and return to my place.

Until the early morning, I read a book and watch TV. At about 9.15am, I go to the barracks to go on my mission. Today, we cover the event from yesterday once again. Everything goes well.

At the end of the afternoon, while we are about to come back, we receive an emergency call from the command post announcing that a riot has started in the heated suburb of a nearby town. We are all requisitioned, as well as other units close from the place, in order to intervene quickly.

– Shit, hurls Matthias on an ironic tone. Me who thought of coming back quietly tonight !

– Shut up, Pfeiffer, fulminates Werner Brandt. Content yourself to follow the orders !

I inwardly curse this last minute mission, because Bettina fixed our appointment tonight, and I’ve let my cell phone at the barracks. Impossible to tell her my plans have changed.

– Scheisse, I whisper in silence.

On site, this is chaos. Apparently, a large group of troublemakers has decided to confront the police. We need a few hours to restore calm. At one point, lost in my thoughts, I don’t notice a young man rushing at me with a baseball bat in hand. I receive a blow on my right shoulder. I return myself instantly only to see the bat being aimed at my face. Fortunately, Matthias arrives just in time to throw himself onto the maniac, blocking him on the ground then handcuffing him.

– Thanks … I murmur to Matthias.

– What’s happening to you dude ?! Pull yourself together, we are not taking a stroll !

– Promised.

When the mission finally ends and we are back, it is around 11.30pm. I rush out of the anti-riot truck then run in all haste to the locker room where I undress my equipment. I don’t take any shower and hurry to my Golf.

I arrive at the house around midnight. I ring at the door but no one answers. Yet I see light through the pane. I mechanically open the door.

– Bettina ? I shout.

No answer. When I penetrate in the living room, I discover Max in his pram, which looks all ready, as if it was about to be taken away. A bag filled with clothes lies just beside. I give a quick glance in all the rooms, but there is no sign of Bettina. I come back to Max who is starting to writhe and take him in my arms.

– Hey baby. Shh. There.

I cradle him a few moments, kiss him, and then replace him in the pram. While doing this, I discover an envelope from Bettina on the couch. I grab it and find a letter inside :

– “Marc … I cannot continue like this. I tried to resist as hard as I could, to hold on, but I have reached my limits. I love Max with all my heart, but with our separation something has broken. Max is our son. I wanted us to raise him together. I had so many dreams. And they have all collapsed. I’m not going to hold forth … I leave Max in your care. I am not able to raise a child who will never have a father at this side. I am sorry, Marc. This was not the idea I had of family. I can’t stand to be alone with him. Don’t try to make me change my mind. Don’t wait for me. I will not be back until several days. I hope you’ll understand. Bettina.

– Fuck ! I scream while throwing the letter across the room.

How could she do this to me ? I feel the anger invading me. Of course, I would be the happiest of fathers if I could have Max, but I live in barracks, in a small apartment. Is it really a proper place to raise a child ? Has she thought about all this ?

I hear Max starting to cry. I take him in my arms to comfort him. He calms down little by little. Tears also start to spread on my cheeks.

– Don’t worry little guy, daddy’s always gonna be there for you. I will never abandon you, I whisper to his ear.

I grab the envelop left by Bettina once again and discover a wad of bills accompanied by a little note : “Marc, here is all the money you sent me since our break-up, and some more. I never used it. I hope it will help you. Bettina.”. Does she really think that money will resolve everything ? It will help, but won’t fix everything.

I have nothing left to do here. I put Max back in his pram. I go from room to room in order to close the lights and shutters. When I come back to Max, he has peacefully fallen asleep. I take his pram as well as several boxes of milk powder and baby’s bottles. Finally, I lock the house and walk a few steps.

I give a last glance at the house then look Max, and for the first time in many months, by observing him, my face illuminates itself. I don’t know why, but I have the feeling that a new life awaits me. Move forward, never turn back again.

Chapter’s Song

Mon avis sur le film Summer Storm / SommerSturm

Sommersturm

Titre original : SommerSturm
Date de sortie France : 29 Juin 2005
Date de sortie (Allemagne) : 02 Septembre 2004
Réalisé par : Marco Kreuzpaintner
Avec : Robert Stadlober, Kostja Ullmann, Alicja Bachleda-Curus, Hanno Koffler, Tristano Casanova, Miriam Morgenstern, Marlon Kittel
Nationalité(s) : Allemand
Genre(s) : Drame, Romance
Durée : 1h42

Synopsis : Tobi et Achim sont copains depuis des années. L’un barreur, l’autre rameur dans une équipe d’aviron, ils vont disputer la plus grande régate de la région. Lorsque le flirt d’Achim et Sandra devient sérieux, Tobi comprend que ses sentiments pour Achim sont plus que de l’amitié. Arrive alors dans la compétition une équipe de jeunes homosexuels athlétiques qui affichent fièrement leurs tendances. Tobi et ses camarades sont forcés de revoir leurs préjugés, leurs craintes, et leurs secrètes attirances. Au fur et à mesure que la tension monte, une confrontation entre les jeunes gens devient inévitable, en même temps qu’une violente tempête menace d’éclater sur le lac …

Bande-Annonce

Mon avis : Après avoir vu l’excellent film allemand Free Fall / Freier Fall de Stephan Lacant, qui, comme vous le savez, m’a inspiré pour en écrire une petite suite, j’étais en quête d’un nouveau métrage à me mettre sous la dent, dans la même veine ! C’est après quelques recherches sur l’acteur Hanno Koffler, mon nouveau chouchou, qui jouait Marc Borgmann dans Free Fall, que j’ai entendu parler de Summer Storm / SommerSturm (littéralement Tempête d’Été).

Un film qui fête en 2014 ses dix années d’existence ! Que dire, à part que j’ai littéralement adoré ! C’est véritablement un beau petit film très sympathique, sans aucune prétention. À part celle de nous montrer à quel point nos vies peuvent être chamboulées sur une petite période de temps suite à des événements soudains.

À la lecture du synopsis, je m’attendais vraiment à ce que l’histoire ne tourne qu’autour du duo Tobi / Achim et que ça en devienne lassant, mais au final, pas du tout ! Le film est beaucoup plus large que ça et s’intéresse vraiment à tous les personnages présentés : bien sûr la relation Tobi / Achim, mais aussi leurs flirts respectifs, Sandra et Anke. Chacun se pose de questions sur l’avenir de leurs relations. Il y a aussi Georg, qui voit d’un mauvais oeil l’arrivée des Queer, une équipe d’aviron ouvertement gay. Pourtant, le capitaine de l’équipe, le sexy Malte (joué par Hanno Koffler hé hé) va le chambouler un peu. Ou encore Leo qui va aider Tobi à prendre conscience de son orientation et à l’affirmer. Tous ces personnages mêlés les uns aux autres vont créer des histoires et des retournements inattendus et savoureux !

Le film nous rappellera à tous ces périodes de jeunesse où nous étions avec les amis, où nous nous posions tous tant de questions sur nous-même. Ce moment de l’adolescence où on se cherche, où on ne sait pas vraiment qui on est, ce qui nous attire vraiment. Même si certaines choses nous paraissent évidentes au premier abord (« jamais je ne tomberai amoureux d’un mec/d’une fille »), au fond de nous ce n’est pas aussi simple. On a tous eu au moins des attirances, des pulsions ou une excitation pour l’autre sexe, qu’on soit hétéro ou gay. Seulement certains le nieront en bloc car ils en auront honte.

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La mise en scène du film est très douce, délicate. On est vraiment dans l’instant présent, les émotions, plutôt que dans l’action. La réalisation est accompagnée de superbes musiques composées par Niki Reiser. À cela s’ajoutent des morceaux de divers artistes qui collent parfaitement aux scènes, notamment les excellents groupes américains Nada Surf et VAST. J’ai trouvé que la scène la plus touchante était celle qui réunissait Tobi et Leo dans le refuge, avec le titre Flames de VAST (voir plus bas pour l’écouter).

Concernant la fin, sans rien dévoiler, ouf, elle est bien moins frustrante que Free Fall ! Elle est très naturelle et ne tombe pas dans la romance stupide, et c’est tant mieux. Bref, Summer Storm est un très joli film gay-friendly que je conseille à tous ceux qui veulent passer un doux moment !

Pour finir cette critique, laissez-vous emporter par l’extrême beauté de cette musique de VAST présente dans le film, vous ne le regretterez pas ! Je dois vous avouer quelque chose : cette musique m’a fait pleurer … Et c’est assez rare !

Free Fall : Renaissance – Chapitre 3 (Version Française)

Free Fall 2 : Renaissance – Chapitre 3

Voici le chapitre 3 de ma suite au film Free Fall / Freier Fall ! J’espère qu’il vous plaira ! Un évènement inattendu attend Marc et cela risque de bouleverser un peu sa vie quotidienne.

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Je sens des mains douces remonter le long de mes hanches, caresser mon dos, puis m’enlacer. Je me retourne et contemple les yeux couleur bleue des mers de chine de Kay. Il m’adresse ce sourire angélique qu’il sait si bien faire. Je lui souris à mon tour et approche mon visage du sien. Je l’embrasse passionnément. Ses mains se posent sur mes joues. Je les sers tellement fort, comme si je ne voulais jamais les quitter. Il dépose un doux baiser sur le lobe de mon oreille gauche. Je succombe à son appel. Je l’enlace, je le prends dans mes bras. La chaleur de son corps nu réchauffe le mien.

Il pose sa tête au creux de mes épaules. Je lui embrasse le front délicatement. Notre étreinte dure quelques minutes, mais j’ai l’impression d’avoir perdu la notion de temps. J’aimerais rester avec Kay dans cette sphère paisible pour l’éternité.

Soudain, Kay relève sa tête et me regarde de son air innocent mais pourtant si malicieux. Sa voix sucrée effleure mes oreilles :

– Tu n’as jamais pensé à te casser quelque part ? Recommencer à zéro ?

Je le regarde avec un léger doute.

– Mais c’est ce que j’ai fait non ?

– Alors pourquoi nous ne sommes pas ensemble Marc ? Où es-tu ? Viens me chercher. Ne me laisse plus seul, dans les ténèbres.

Je me réveille brusquement, recouvert de sueur. Je respire difficilement.

– Kay … ? Kay !!! crie-je en vérifiant les draps à côté de moi.

C’est seulement au bout de plusieurs secondes que je me rends compte que je sors d’un rêve. Tout ça avait l’air si réel. Pourquoi me suis-je réveillé ? J’aurais voulu rester là avec lui encore et encore. Je n’en peux plus et je craque. Des larmes commencent à inonder mes joues.

– Kay … je balbutie en pleurant.

Je vérifie à nouveau mon lit, dans un fol espoir que Kay ait bien été présent. Mais il n’y a rien ni personne. Juste le vide laissé par Kay.

– Merde ! je hurle en lançant un coussin à travers la pièce.

À partir de cet instant, il n’est clairement plus possible de me rendormir. Ce rêve si doux mais si dur hante mon esprit. Je jette un œil à mon réveil : il est 3h50. Comme je tourne en rond depuis dix minutes, je décide d’enfiler rapidement un pantalon de sport et un sweat. J’attrape une serviette et mon maillot de bain que je fourre dans un sac, puis je sors de mon appartement. Je traverse aussi discrètement que possible la cour, puis rejoints le grand bâtiment où est située la piscine de la caserne.

Il est normalement interdit d’y aller la nuit, mais à cette heure, je ne risque pas de me faire prendre. Je me déshabille, enfile mon maillot de bain, puis me plonge doucement dans l’eau tiède. Cela me fait un bien fou. Je sens mes muscles se décontracter, se détendre. Je prends une grande inspiration puis j’effectue quelques longueurs à la brasse. Enfin, je décide de simplement me mettre sur le dos, comme si j’étais allongé sur l’eau, puis me laisse porter par le courant. Mes oreilles sont dans l’eau et je n’entends plus rien hormis les bruits aquatiques. Quel calme. Je ferme mes yeux. Je repense à la fois où Kay et moi avions fait les fous dans la piscine. Juste après notre brimade par Werner Brandt. C’est vraiment là que nous avions commencé à nous lier d’amitié. Sacré Kay. Il était toujours prêt à enfreindre les règles. Il se fichait bien d’être attrapé ou de ce qu’on aurait pu lui dire. Il savait pimenter sa vie, être insouciant, ouvrir son cœur en grand. Mon exact opposé. Tout l’inverse de moi. Je crois que c’est pour ça qu’il m’a attiré dès le départ.

Je me fonds dans ces pensées paisibles et me laisse aller au fil de l’eau. J’ignore combien de temps je reste ainsi, mais au bout d’un moment je me décide à rentrer à l’appartement avant qu’on ne me prenne sur le fait accompli. Certains officiers arrivent assez tôt à la caserne. Je sors de l’eau, me sèche, me rhabille puis regagne l’appartement.

Jusqu’au petit matin, je lis un bouquin et je regarde la télé. Vers 9h15, je rejoins la caserne pour partir en mission. Aujourd’hui, nous couvrons de nouveau l’événement culturel de la veille. Tout se passe bien.

En fin d’après-midi, alors que nous nous apprêtons à rentrer à la caserne, nous recevons un appel urgent du poste central nous annonçant que des débordements ont lieu dans la banlieue chaude d’une ville voisine. Nous sommes tous réquisitionnés, ainsi que d’autres unités proches des lieux, afin d’intervenir rapidement.

– Merde, lance Matthias sur un ton ironique. Moi qui pensait rentrer tranquillement ce soir !

– La ferme, Pfeiffer, peste Werner Brandt. Contente-toi de suivre les ordres !

Je maudits intérieurement cette mission de dernière minute, car Bettina m’a donné rendez-vous ce soir, et j’ai laissé mon portable à la caserne. Impossible de la prévenir.

– Merde, je murmure en silence.

Sur place, c’est le chaos. Visiblement, un large groupe de casseurs a décidé d’en découdre avec la police. Il nous faut plusieurs heures avant de rétablir le calme. À un moment donné, perdu dans mes pensées, je ne fais pas attention à un jeune qui fonce sur moi avec une batte de baseball dans la main. Je reçois un coup à l’épaule droite. Je me retourne aussitôt et aperçois la batte se diriger en plein sur mon visage. Heureusement, Matthias arrive à temps et se jette sur le forcené, le bloquant au sol puis le menottant.

– Merci … je murmure à Matthias.

– Qu’est-ce qui t’arrive mec, ressaisis-toi, on est pas en balade là !

– Promis.

Quand la mission se termine enfin et que nous rentrons, il est près de 23h30. Je sors du camion anti-émeute en courant et retire mon équipement en toute hâte dans les vestiaires. Je ne prends pas de douche et fonce directement vers ma Golf.

J’arrive à la maison vers minuit. Je sonne à la porte mais personne ne répond. Pourtant je vois de la lumière à travers la vitre. J’ouvre machinalement la porte.

– Bettina ? je crie.

Aucune réponse. Quand j’arrive dans le salon, je découvre Max dans son landau. Celui-ci est déjà tout prêt, comme s’il était sur le point d’être emmené. Un sac d’affaires est posé juste à côté. Je jette un œil rapidement dans toutes les pièces, mais aucune trace de Bettina. Je reviens vers Max qui commence à s’agiter et le prend dans mes bras.

– Alors mon bébé. Chut. Là.

Je le berce quelques instants, l’embrasse, puis le replace dans son landau. C’est en le repositionnant que je découvre une enveloppe de la part de Bettina sur le canapé. Je l’attrape et y trouve une lettre :

– « Marc … Je ne peux plus continuer comme ça. J’ai essayé de résister autant que j’ai pu, de tenir bon, mais je suis arrivé au bout de mes limites. J’aime Max de tout mon cœur, mais avec notre rupture quelque chose s’est brisé. Max est notre fils. Je voulais que nous l’élevions ensemble. J’avais tellement de rêves. Et ils se sont tous effondrés. Je ne vais pas épiloguer longtemps … Je te confie la garde de Max. Je ne peux pas élever un enfant qui n’aura jamais son père à ses côtés. Je suis désolée, Marc. Ce n’est pas l’idée que je m’étais faite de la famille. Je ne supporte plus d’être seule avec lui. N’essaye pas de me faire changer d’avis. Ne m’attend pas. Je ne reviendrai pas avant plusieurs jours. J’espère que tu comprendras. Bettina. »

– Merde, je hurle en lançant sa lettre à travers la pièce.

Comment pouvait-elle me faire ça ? Je sens la colère m’envahir. Bien évidemment, je serais le plus heureux des pères si je pouvais avoir Max, mais je vis dans une caserne, dans un petit appartement. Est-ce un lieu vraiment approprié pour élever un enfant ? A-t-elle pensé à tout cela ?

J’entends Max qui se met à pleurer. Je le prends dans mes bras pour le réconforter et il se calme peu à peu. Des larmes commencent aussi à se répandre sur mes joues.

– T’inquiètes pas petit bonhomme, papa sera toujours là pour toi. Je ne te laisserai jamais tomber, je lui susurre à l’oreille.

J’attrape l’enveloppe de Bettina et y découvre une liasse de billets accompagnée d’un petit mot : «Marc, voici tout l’argent que tu m’as envoyé depuis notre rupture, et un peu plus. Je ne l’ai jamais utilisé. J’espère que ça t’aidera. Bettina. ». Elle croit vraiment que l’argent réglera tout ? Ça m’aidera, mais ça n’arrangera pas tout.

Je n’ai plus rien à faire ici. Je replace Max dans son landau. Je passe de pièce en pièce et ferme toutes les lumières ainsi que les volets. Quand je reviens vers Max, celui-ci s’est paisiblement endormi. J’emporte son landau ainsi que plusieurs boites de lait en poudre et des biberons. Enfin, je referme à clef à la maison et m’avance de quelques pas.

J’y jette un dernier coup d’œil puis je regarde Max et pour la première fois depuis longtemps, en l’observant, mon visage s’illumine. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le sentiment qu’une nouvelle vie m’attend. Avancer, ne plus se retourner.

Musique du Chapitre

Free Fall : Renaissance – Chapter 2 (English Version)

Free Fall : Renaissance – Chapter 2

Here is the second chapter of my written sequel to the movie Free Fall =) Happy reading and don’t hesitate to leave me your opinion in the comments or to share 😉

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When I am back at the Task Force quarters, it is around 9am. Although the sun is now fully risen, it is still a little bit cold outside. I get into my apartment and prepare some tea to warm up myself. I then sit down on my sofa and gaze at the barracks square through my bay window. Here and there, numerous members of the Task* are preparing to set out on mission. My apartment is located on the third floor of the building, and overlooks the large inner courtyard of the barracks. I swallow a mouthful of burning tea. I feel its warmth spread in me. I enjoy these few minutes of relaxation before beginning my day to have a look at my cell phone, which I had left here. When I go running, I like to cut myself off everything.

I find a message from Bettina. She is asking me if I can visit her at home tomorrow evening and wants a quick answer. This is obviously pretty urgent, and I am a little bit scared of it, because she never sent me such text messages since our break-up. Generally, when we need to see each other, we prefer to call and plan a meeting some days before, even if our conversations never last very long. Having nothing planned for tomorrow, I confirm her my agreement.

I stay on the sofa some more instants to relax when I suddenly hear someone knock at the door. Surprised, I go open it and find Matthias.

– Hi Marc ! How are you doing ? he exclaims while entering the apartment without being asked to do so.

Matthias Pfeiffer is a friend I made two months ago. He is a 25 years old young man, with short cut blond hair and green eyes. He has a pretty impressive build, which originates from the sport he practices since his earliest childhood, rugby. He had just joined the unit when we met for the first time. In order to welcome Matthias as well as another newcomer, the whole squad went in a bar. This had reminded me the unexpected integration of Kay in the team a few months ago … The unit stays, but the faces change. These two new recruits had arrived to fill the successive departures of Kay and Gregor.

– Not so bad, I answer with a slight smile while closing the door.

 I quickly became friend with Matthias when he had started to reveal me his personal story. His parents abandoned him and his little brother while they were still very young. They were then placed from families to social care institutions. Matthias’ brother, Lukas, was of a frail and timid nature, and homosexual. Therefore, Matthias has always been there to protect and take care of him.

I was deeply affected by his life story, and I felt Matthias was in a position to understand my situation. This is the reason why one month after I met him, I also narrated him my own personal background, apprehensively. It is usually very rare I dare confide in someone. Fortunately, I had the right feeling, because Matthias showed himself very comprehensive, and vowed to keep the secret. Being able to talk about all of this with an outside person did me a world of good and took a weight off me. I opened my door to Matthias and I hope I won’t regret it one day. Because if there’s one thing I’ve learnt with all these months, it’s that police is a very closed-minded and homophobic environment. So I have to hide and preserve myself at all cost.

When I had finished to tell him everything, Matthias asked me if I was gay or straight, if I made a choice. I answered him that I had no idea, that there was probably nothing to choose, just to accept. I never felt an attraction for any other guy except Kay. He was the only one to have ever given rise to such an effect on me. Matthias affirmed me afterwards that love knows no frontier, that homosexuality and heterosexuality are at bottom the same thing. Because love never warns and you can never know when it will strike, and how.

– Let me guess, he says while sitting on the sofa. You’ve been running ?

I answer him by nodding.

– Still no sign of Kay ?

– Still not.

– Sorry dude … But you know, I don’t understand why you stay here, lamenting on your fate. Since I know you, it looks like you try to do everything to forget him, but when I look at you, I only notice one thing.

– Oh really, and what is it ? I ask him on a slightly annoyed tone.

– You’re dying to see him again.

– Stop talking bullshit. Kay left. It’s been three months I’ve not seen him. All is over, I moved on.

– Have you even tried to call him ? he insists.

– Yes, of course I did. When I discovered he had left his apartment and the unit without telling me, I tried to reach him on his phone, but the line was cut. He had changed his number. Listen Matthias, I don’t really want to talk about this …

– Ok, ok, ok, sorry, he apologies while getting on his feet.

– Why are you here anyway ?

– I just wanted to pick you up to go to work together.

– That’s nice. I forgot it’s almost time to leave. So let’s go.

It is 9.30am when we arrive in the barracks’ hall. I come across Britt, one of my colleagues, who was a close friend to Kay. She is consequently aware of the whole story, but, luckily, she held her tongue. She stares at me with a dark gaze. Our relation has become pretty cold. She has probably not liked my behaviour towards Kay or even my family. As long as she doesn’t reveal anything to the others, I don’t wont to offend her. So I avoid as much as I can to stand in her way.

Today, Frank is not here because he has taken some days off. The day passes pretty quickly. We are patrolling until tomorrow in the streets of a nearby town where a cultural event takes place in the open air. At the end of the day, Matthias and I decide to have a drink in a bar.

I go to the counter to order two beers and a bowl of chips for Matthias and I, and then join him.

– Pretty quiet day, huh ? he asks.

– Yeah it was okay, I reply while swallowing a mouthful of beer.

– You seemed a bit weird today. Something’s perturbing you ?

– What makes you say so ?

– It’s only been two months since I know you Marc Borgmann, but your trick of the poker-faced guy who tries to show nothing through doesn’t work with me.

I answer nothing and grab a chips.

– When we get to know you better, we can see quickly that something’s wrong with you. Especially when you’re doing that face, he continues while giggling.

– It’s about Bettina, I admit to him.

– Tell me.

I hesitate a few moments, but I finally decide myself to talk.

– She sent me this text message, in the morning. She wants me to visit her tomorrow evening, but I don’t really know why, and it scares me. I have the feeling something’s going to turn wrong.

– It cannot be worse that what you’ve already gone through.

– True, but, I don’t know … She entrusts Max to me more and more these days. I was lucky if I saw him once every three weeks in the beginning.

– This is the reason why you moved by the way.

– Exactly.

– Listen, don’t worry. You will see what she has to tell you tomorrow, okay ?

– I hope you’re right …

– Moreover, what are you complaining about ? Seriously, how many men who just split up got the chance to continue seeing their child like you ? Bettina could have very well broke off all ties and prevent you from seeing Max.

A feminine voice suddenly starts talking behind Matthias :

– Hey guys, I hope we’re not disturbing you. Lukas told me you were both here, so we decided to join you.

It is Steffi, Matthias’ girlfriend. Lukas, the young brother of Matthias, accompanies her.

– Hello beauty ! he exclaims while getting up from his chair to kiss her. And you, come here little guy ! He takes his brother in his arms then friendly tousle his hair.

We discuss all four quietly around our drinks. At one point, I feel the need to have a smoke outside. When I grab my pack, Lukas calls out to me :

– I come with you ! I’d like to smoke one too.

We both get out in front of the bar, and I offer him one cigarette. I tried to stop smoking some weeks ago, but this task proved itself to be far more complicated than expected. I came to the conclusion it was not the moment for me yet. A feeling of well-being invades me when I inhale my first puff. I look at Lukas. He is a bit taller than his brother, but he has a lean body, not like Matthias. His hair is also brighter.

– So, how is it going at the barracks, he asks me.

– It’s okay. It’s not always simple. The routine if you prefer.

– I see … I know I should not tell you this, but Matthias has talked to me about your story.

– Oh, I answer on a calm tone, whereas I feel upset inside of me by this announcement. I hope he hasn’t told anybody else, I worry to Lukas. I fully trust him. My reputation can be totally destroyed in the space of one day. You don’t know how police works. I was able to see it three months ago.

– No, don’t worry, you secret is well kept, I promise. The only reason why Matthias told me about it is because, as he has probably said to you, I’m gay. And I think he needed to have an external point of view.

– And, what did you say ? I ask while I take a drag on my cigarette.

– Listen … I’m almost ten years younger than you, so frankly I cannot really judge, especially as I’m not involved at all, but … something’s troubling me.

– What is it ?

– Why have you never tried to find Kay again ?

This question destabilizes me so much that I let my cigarette fall on the ground.

– I’m sorry, Marc, I didn’t mean … I didn’t mean to push you around, apologizes Lukas.

– It’s nothing. It’s just … I’m always embarrassed when I hear his name. And it’s difficult for me to talk about it. The wounds are still opened. I try to forget him, you understand. He took his decision, he left.

A few seconds of silence ensue. I decide to break it.

– And, I don’t even know who I am anymore. What I am. I don’t know if I prefer women, or if I like men.

Lukas places his hand on my shoulder and fixes his gaze on me.

– Listen Marc. Maybe you don’t have to choose. In the end, you are still the same. What occurred between you and Kay goes beyond the notion of orientation. Tell yourself that you have not fallen in love with a man, but with a human being. We are all human beings. Why do you want to put yourself in a box at all cost ? You are who you are, you are what you are, and it’s all that matters. Don’t ask yourself more questions. The more you torture your mind with it, the more your life will get complicated. Trust me.

This speech from Lukas strikes me with full force like a cannonball. He was not wrong. I was too tormented. Trapped inside a fog from which I couldn’t extract myself since three months.

Later, when I finally slip under the duvet from my bed, I am unable to help repeating  myself in a continuous loop Lukas’ statements in my head. “Why have you never tried to find Kay again ?”. Never a second this thought had crossed my mind. For me Kay had taken his decision and I had no right to question it, to go back. This was the punishment I had been inflicted, and I had to accept it. I always thought there was no possible expiation. I had to continue alone and get myself back together.

What if I tried to start searching for him ? No, this is totally insane … I will never find him again. I had quickly taken the decision to not catch him up. Because the truth was I realized during our romance that, paradoxically, the more I was getting away from Kay, the more I craved to be by his side. I had to burn the bridges.

I’m so gnawed in my thoughts that I open the bay window of my living room and light a cigarette to have a change of air. The big inner courtyard is calm, peaceful. No sound can be heard.

I think again about all those intimate moments passed with Kay. Plunged into his gaze and his arms, I felt safe, cut from the world, far from my oppressing family. This family which was incessantly trying to infiltrate in my life, which was asking so many questions, which always wanted to know everything. Kay was my secret sanctum. And thanks to him, I no longer had the feeling of suffocating. No, I was breathing.

I finally go back to my bed. As I’m still unable to fall asleep, I decide to put back out the last fragment of Kay I’ve got left. I have not hold it in my hands since more than two months. It is his almost black, navy-blue sweatshirt, which he often wore when we were running. I extract it from my chest of drawers. One day, he lent it to me, and I did not have the chance to give it him back.

I hold it tight against me, I smell its sweet scent. It is as if Kay was by my side once again for a brief moment. I calm down, and without realizing it, I fall in a deep sleep.

Task = Task is a special unit in the German police. It is equal to the CRS in France. The task for which they are best known is crowd and riot control and re-establishment of order.

Chapter’s Song


It took me some time to decide myself on a song. And I finally chose Fly. I’m not specially fan of Hilary Duff, but this song is really superb and the lyrics perfectly fit with this chapter’s idea. That means it is time for Marc to let his torments behind him, and above all, open this part of him he tries to hide. And finally, be positive in order to better move forward.

To see the lyrics : http://www.azlyrics.com/lyrics/hilaryduff/fly.html